Le Château & les Gypseries
Château inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 9 Novembre 2001
Le château médièval
Il se trouve au bord de la rivière en aval de l’église et en amont du Fort.
L’église est datée des 11ème et 12ème siècles et la tour de Cascastel du 12ème siècle.
De part et d’autre de cette tour ont peut suivre encore aujourd’hui le tracé d’un rempart d’une épaisseur de 1,50 m en moyenne qui délimitait une grande basse cour rectangulaire à l’intérieur de laquelle se sont succédé les bâtiments seigneuriaux.
L’entrée fortifiée de la basse cour pouvait se situer à l’emplacement du portail monumental du 18ème siècle démonté dans les années 1970 en même temps qu’un mur refermant la cour d’accueil seigneuriale et reprenant le tracé de l’ancien rempart.
Don de Yves Destors, descendant de Jaquette Pailhoux de Cascastel et de Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenille.
Carte postale datée de 1952, au pied de la tour des restes du rempart nord-ouest dont les matériaux ont été sapés par la rivière ou réemployés.
Le château du 12ème siècle consistait donc en une forte tour prenant pied au bord de la rivière de part et d’autre de laquelle a été édifié un mur délimitant un vaste espace rectangulaire, un mur remarquable par son épaisseur (1,50m en moyenne) et son parement en beaux moellons de calcaire local.
La façade actuelle sur la place de l’église restaurée dans son état du 18ème siècle portait des traces d’ouvertures des 16ème et 17ème siècles. C’est celle d’un bâtiment coupant la basse cour médièvale au sud-est de la tour et posé sur un remblai environ deux mètres au dessus du niveau du sol du 12ème siècle.

L’arrière de ce bâtiment confronte des constructions en grande partie ruinées, s’appuyant sur le rempart, comprenant une cave voûtée non remblayée. Ces vestiges peuvent être ceux des premiers logis seigneuriaux ayant servi de dépendances par la suite.
Le bâtiment du 17 ème siècle
Il servit de base aux aménagements du siècle suivant et devait être en fort mauvais état lorsque ceux-ci furent entrepris.
De cette période, il reste les volumes des pièces de ces appartements dont la hauteur est quasiment égale aux deux autres dimensions, ce qui définit un espace quasi cubique dans lequel le décorateur va pouvoir œuvrer.
La partie supérieure des encadrements des fenêtres, qui deviendront portes fenêtres, de la salle des gypses est également à rattacher à cette période.
A gauche de l’entrée actuelle du château se situent deux grandes pièces en enfilade, salle à manger et salon donnant sur la Berre. Les plafonds étaient constitués d’un solivage serré du 17ème siècle supportant un sol de plâtre comportant plusieurs couches dont la dernière dessinait de grands carreaux. Ces matériaux gorgés d’eau par les intempéries ont eu raison des charpentes qui les soutenaient.
Au premier étage, également deux grandes pièces qui ont gardé leur solivage du 17ème. Les poutres portent encore les traces d’une décoration de volutes en noir sur gris. La pièce côté Berre recèle encore une belle cheminée en gypserie.

Cette partie du bâtiment fut probablement la résidence de la famille d’Arse, seigneurs de Cascastel en 1539. Cette branche de la famille d’Arse descend du frère d’Hugues des Arcis, ainsi nommé dans la Chanson de la Croisade, qui fut un proche de Simon de Montfort et s’illustra notamment lors des sièges de Minerve, Termes et Montségur avant de devenir Sénéchal de Carcassonne. Les registres paroissiaux de Cascastel ont gardé trace de la pratique religieuse de cette famille au 17ème siècle (baptêmes, confirmation).
Henry d’Arse vendit la seigneurie à la famille Pailhoux en 1734, il se maria avec Marie Thérèse de Mage de Tuchan l’année suivante, en 1735.
La demeure du 18 ème siècle
Le portail
Le mur médiéval formant limite avec la maison voisine du château arrive aujourd’hui au droit de la façade du Château. Une porte médiévale du château pouvait se trouver dans cet espace, face à la tour.
A quelques mètres vers la gauche se trouvait jusque dans les années 1970, un portail en calcaire corailler identique à celui des ouvertures de la façade dont les restes entourent le pied d’un olivier à l’entrée du Village.
Au-delà du portail monumental, un mur élevé en appareillage régulier se poursuivait jusqu’aux abords de l’église (chapelle latérale droite et sacristie), revenait vers la rivière, puis se raccordait à une construction dont il reste quelques vestiges en amont de la tour.
Le portail et le mur ont été supprimés dans les années 1970 pour agrandir la place et créer un garage municipal dans le château. Les grilles ont été vendues à la ferraille.
C’est au 18èmesiècle que le site sera complètement réorganisé et deviendra une authentique résidence de campagne avec tous ses agréments.
La demeure de Diane
Pour la comprendre, il faut s’en approcher par ce portail monumental aujourd’hui disparu. Le couronnement du portail en « chapeau de gendarme » contenait un cartouche destiné à recevoir des armoiries.
De même les restes d’un blason en relief ont été découverts dans un encadrement en forme de « chapeau de gendarme » au dessus de la porte d’entrée du château.
La répétition de ces armoiries tend à marquer la noblesse des lieux auxquels on accède et de leurs habitants.
Le matériau utilisé pour élever ce portail est le même que celui qui constituait tous les encadrements de fenêtres de la façade, un calcaire corailler (pierre de Ferrals, ou de Maury).
C’est donc une transformation d’envergure de la demeure, probablement en très mauvais état, qui a été entreprise.
Passé le portail, on pouvait découvrir cette façade aux ouvertures harmonieusement réparties comme les plateaux d’une balance, de part et d’autre une haute porte surmontée d’une haute porte fenêtre.
En entrant, la première pièce à droite était la chambre du maître des lieux.
Sur la gauche se trouvait un appartement comprenant d’abord la salle à manger, puis le salon aux gypseries, ainsi qu’un bureau et une cuisine.
D’autres appartements se trouvaient à l’étage.
Ces appartements s’organisaient autour de cette partie du bâtiment qui a gardé à l’étage son solivage du 17ème siècle et où se trouvent encore aujourd’hui l’ancienne salle à manger et la Salle des Gypses. La grande façade parfaitement équilibrée fermant entièrement l’ancienne basse cour, appartient, elle, au 18ème siècle et aux successeurs de la famille d’Arse.
En 1734, Henry d’Arse vend la Seigneurie à Gaspard Pailhoux, médecin des Etats de Languedoc.
Gaspard Pailhoux décède en cette même année 1734, et c’est sa veuve, Marie Thérèse de Ros, qui finalisera la transaction et achètera les jardins sur l’autre rive de la Berre, face au Château.
Ce remembrement des jardins est peut être le premier signe du grand dessein architectural à venir. Le château devait être quasiment à l’état de ruine et une réhabilitation s’imposait.
Une terrasse sera édifiée devant la Salle des Gypses puis une « passerelle de pierre » permettant d’accéder au moulin et aux jardins des propriétaires du Château.
Ainsi, c’est un cadre résidentiel prestigieux qui a été installé sur ce site.
Le béal du moulin irriguait les jardins, sa sortie d’eau jaillissait face aux fenêtres de la salle des gypses et participait à la création d’un séjour raffiné.
La réalisation majeure de cette période est, la décoration de la Salle des Gypses, reflet augmenté de ce cadre de vie marquant le statut recherché par la famille Pailhoux.

Le salon aux gypseries
Le gros œuvre et les ouvertures de cette pièce remontent au moins au 17ème siècle.
Sous la gorge du plafond en plâtre, un décor aux motifs noirs sur fond gris, datant de cette première époque a été protégé.
Le décor de gypseries, sa peinture, les menuiseries, le mobilier font partie d’un ensemble réalisé vers le milieu du 18ème siècle.
Une commande réalisée dans la première moitié du 18ème siècle.
Tous les éléments décoratifs de cette pièce appartiennent au style « rocaille » qui connaît son apogée sous le règne de Louis XV, période où l’on s’affranchit des conventions plus solennelles du règne de Louis XIV.
Le décor intérieur français va se caractériser par des rocailles en forme d’accolade, de « s » ou de « c » renversé d’où sont issus des motifs végétaux (fleurs, feuilles d’acanthes finement ciselées, joncs) et une profusion d’animaux.
A droite: rocaille en forme de « S » d’où sont issus des feuillages.
A gauche : coquille devenant feuillage.
Le style « rocaille » décrié en son temps, procède de la recherche de formes nouvelles s’inspirant de la nature, alors que le style de la cour de France reste plus réservé.
A Cascastel, l’exubérance végétale et animale prend des couleurs locales.
Le territoire fut fort giboyeux avant que la pression exercée par la population de sangliers modernes n’élimine d’autres espèces.
Jusque dans les années 1960, les Corbières avaient encore un aspect particulièrement désertique dû au surpâturage (chèvres) et aux prélèvements de bois (boulangerie, chauffage, charbon de bois). Les jardins étaient entourés de murs pour s’abriter du vent et des herbivores.
Ce furent de véritables oasis. Celle des Pailhoux était encore remarquable jusque dans les années 1960. Les jardins sont toujours entretenus par les propriétaires actuels et c’est depuis cette rive qu’on a le plus beau point de vue sur le site du village et du Château de Cascastel.
La composition du décor
Le décor de gypse s’articule en quatre panneaux : face aux fenêtres (Sud-Ouest) la Chasse; vers la tour (Nord-Ouest) le Paon; face à la scène de chasse, occupé par la cheminée et les fenêtres (Nord-Est), la Volière et face à la tour (Sud-Est) l’inconnu. La scène de chasse est dominé par une effigie féminine, une Diane, déesse de la nuit, de la lumière lunaire, de la chasse et de la nature, avec ses attributs: croissant de lune, arc, flèches, carquois, cor, chiens.
Le Paon: les grandes rocailles à feuilles d’acanthe servent de cadre à un magnifique paon, animal de Junon, autre déesse de la Lune avec Diane dans le panthéon romain.
Ce panneau, comme les trois autres à côté et en face comprenait à l’origine et en son centre, un « trophée ». Ces sculptures en gypse ont disparu dès le 18ème siècle et nous ignorons ce qu’elles représentaient.
De chaque côté de la cheminée « la Volière », des enroulements végétaux abritent des oiseaux. La cheminée a du être refaite à la fin du 18ème siècle, elle est de style Louis XVI.
Le dernier panneau face à la tour était en majeure partie détruit. Une grenade et un tournesol subsistaient et ce panneau a été intitulé « Les Champs ».
Il a été aujourd’hui restitué à partir des éléments du panneau qui lui fait face, en miroir. Aucune trace d’animal ayant pu faire pendant au paon ne subsiste et ne permet d’établir une référence mythologique pour ce panneau. Seule la grenade, symbole de l’amour conjugal, constitue un clin d’œil à la déesse du mariage et de la famille, Junon.
Aux quatre angles des « dragons » ou « chimères » posés sur des écoinçons.
Ces animaux improbables comme leur perchoir appartiennent aussi au répertoire décoratif du style rocaille et sont tout à fait à leur place dans cet ensemble.
Tels le dragon Ladon protégeant le Jardin des Hespérides et son pommier aux pommes d’or, ils défendent ce cadre idéal représenté dans le décor.
La dominante de ce décor, outre les rocailles et les coquilles très découpées, réside dans les effets d’enroulement des motifs et des reliefs.
La clé de la composition de ce décor, c’est donc un hymne à une nature idéale, harmonieuse, généreuse, féconde dans laquelle l’homme s’épanouit.
Elle est représentée dans un style échevelé avec les reliefs très saillants d’un décor qui remplit toute la pièce. La mise en couleurs viendra couronner le tout.
La mythologie reste présente avec les références à Diane et à Junon ainsi que les « dragons » qui surveillent. Ces références aux divinités féminines, à la clarté lunaire, à la fécondité ainsi que la préciosité du décor suggèrent une œuvre créée pour une femme. Marie Thérèse de Ros, veuve, vivait seule avec son dernier fils à Cascastel, à cette période. Puis vint en 1745, le mariage de Joseph Gaspard Pailhoux et la mort de son épouse en 1747, en mettant au monde leur fille Marie Thérèse Pailhoux de Cascastel.
Gypseries Château de Cascastel, avant restauration
Atelier Pierre Mangin, 2017, Restauration des Gypseries
Biorestauro, 2017, Restauration du décor peint
Les panneaux en détail:
La scène de Chasse :
Au centre, un miroir : un inventaire de 1794 nous dit qu’il était fixé sur un cadre et qu’il avait en appui une console au dessus de marbre, le reste de l’ameublement comprenait de nombreux fauteuils et canapés.
Au dessus du miroir, au point focal du décor, une effigie féminine surmontée d’un croissant de lune. Ce petit croissant de lune est un premier indice qui nous oriente vers une représentation de Diane, les autres indices sont les nombreux attributs de cette déesse de la clarté lunaire : arcs, flèches, carquois, chiens, animaux sauvages tels que le lièvre, ou les oiseaux.
L’effigie elle-même nait des rocailles et des enroulements de joncs qui montent tout le long du côté gauche du miroir.
Sur sa gauche : la tête et les ailes d’un cygne, un faucon, un cor et sur sa droite au dessus des branches d’un chêne longeant également le miroir : un hibou, un carquois.
De nombreuses fleurs décorent ces éléments ou s ‘intercalent entre eux : des roses, des tournesols, des marguerites.
En bas à droite, un chien d’arrêt a pu être entièrement restauré, mais pas le gibier qu’il tenait sous son regard, faute d’indices.
Face au chien à droite, une partie d’arc a été conservée. Celui-ci n’a pas été restauré afin de laisser voir les « sinopia » (dessins préparatoires) qui servaient de guide au maître gipier du 18ème siècle.
Du chien à gauche du miroir dont nous connaissons l’existence par l’empreinte laissée par son arrachement du décor et conservée par les photos, trop peu d’éléments restaient et il est seulement évoqué.
Les animaux, les fleurs, les plantes sont représentées de manière très réaliste. Comme les rocailles, ou l’arc, le carquois et le cor moins fonctionnels, sont traités avec un souci de la perfection dans le détail.

Le paon :
L’animal de Junon se retrouve seul sur ce panneau, le trophée qui en ornait le centre ayant disparu probablement dès le 18ème siècle.
Seuls restaient quelques éléments stockés, son empreinte sur le mur, les restes de ses pattes et de sa huppe, qui ont permis de le restituer.


La volière :
Les treillages dans lequel évoluent des oiseaux étaient relativement bien conservés et sont bien restitués. Ces enroulements végétaux complètent cet ensemble de style rocaille accompli.
La cheminée originale liée au décor de gypseries n’existe plus. Elle a été remplacée par une cheminée de style Louis XVI dont les moulures sobres répondent à la verticalité du miroir qui lui fait face.
Les Champs:
Du panneau Sud-est, il ne restait quasiment rien, sinon ce mur support qui a donc du être refait et protégé des intempéries. Seul le haut des cartouches sculptés avaient survécu au délitement du mur et permirent de le restituer car ils répondaient en miroir à ceux du mur Nord-ouest.
Aucun indice cependant quant à leur contenu décoratif. Il demeure probable que le paon avait un répondant sur le panneau en miroir.
Ces panneaux devaient également présenter des trophées, mais il n’en subsiste aucune trace. L’un de ces trophées était suspendu au dessus du paon.
La Polychromie : une oeuvre d’art à part entière
Les analyses de pigments effectuées à la demande de la Drac et de l’entreprise Biorestauro, ont démontré qu’il y avait eu trois phases picturales importantes dans la vie de ce décor qui fut recouvert tardivement, d’un glacis de couleur « vert de Montpellier ».
Ces phases se sont toutes déroulées au 18ème siècle, les roses et autres éléments de couleur appartiennent au dernier état du décor avant le glacis.
Ce traitement polychrome sur une gypserie habituellement blanche ou dorée, bien qu’il soit scientifiquement démontré, n’a pas d’autre exemple connu. Ce qui fait de ce site de Cascastel le premier lieu de référence en la matière.
L’oxydation des pigments et des glacis, la fumée des bougies, la poussière et l’abandon, évoquaient un décor maladroitement barbouillé au fil des ans, alors qu’un nettoyage par des moyens appropriés a révélé l’omniprésence de la couleur et le grand jeu des nuances, des lumières et des ombres.
Le lien entre l’ornementation intérieure et l’architecture du domaine :
Le meilleur point de vue sur le site du Fort, du Château et de l’église de Cascastel se situe en face, de l’autre côté de la passerelle de pierre, depuis les parcelles appartenant à la famille Mengaud, parcelles regroupées en 1734 par Marie Thérèse de Ros pour y créer ses jardins.
Dans la composition du décor comme dans l’ensemble paysager constitué par le domaine, les éléments se répondent en miroir : un jardin intérieur évoquant une nature idéalement organisée, reflet du jardin extérieur lui-même composé avec art.
Les jardins étaient donc indispensables à l’achèvement de l’œuvre architecturale, à sa mise en scène.

Ce cadre si bien agencé et soigné a été le témoin des heures fastes de la famille Pailhoux de Cascastel, par exemple la signature en 1779 des contrats relatifs à la création des la société des Forges de Padern entre Pailhoux, Duhamel, Dagobert, Chaptal, ou le 8 Août 1780, le mariage entre Jacquette Pailhoux de Cascastel et Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenilles, Capitaine au Royal Italie sous Louis XVI, puis Général sous le nouveau régime.
L’inventaire du Comité de Salut Public
Tout ceci était cependant en marche vers sa fin.
Les activités minières ne furent pas aussi prospères qu’espéré.
Le fils aîné, Joseph Melchior, Avocat Général au Conseil Souverain de Roussillon fut porté sur la liste des émigrés et les biens de ses parents mis sous séquestre.
Lors de l’inventaire du Comité de salut Public de 1794, les effets personnels et le mobilier sont défraichis et usés, probablement non renouvelés depuis la grande installation des Pailhoux à Cascastel à partir de 1734.
L’inventaire s’interesse aux biens meubles mis sous séquestre et ne les regarde que sous l’angle leur valeur marchande éventuelle, ce qui ne laisse guère d’illusion sur les revers de fortune subis par la famille.
En rentrant à droite dans la « maison », on trouve la chambre de Joseph Gaspard Pailhoux. Elle contient deux encoignures où sont gardés les papiers de la famille.
Attenant à la chambre, une garde robe et une chambre de domestique.
Sur le côté gauche, une salle à manger contenant un buffet une table et treize chaises, une pendule avec sa table en marbre ainsi qu’une cheminée avec sa garniture en fer.
Attenant à la salle à manger, un salon dit «du levant » contenant 12 fauteuils et des canapés, un grand miroir sur cadre avec sa console en marbre, une table en marbre aux pieds dorés.
A gauche du salon, une chambre « appelée la tour » sommairement meublée, puis un cabinet de travail contenant un grand bureau et une bibliothèque contenant environ 200 livres. L’emplacement du cabinet de travail correspondrait à celui du « four à minerai » attribué en ce cas, à Rémy Jacomi, maître de forges, propriétaire du Château de 1872 à 1882.
A droite du « salon du levant, » une cuisine dotée de nombreux ustensiles avec au dessus le logement des deux filles de service.

De cette cuisine on pouvait aussi accéder à la cave contenant dis tonneaux cerclés de fer et deux cuves de vinification également cerclées de fer. Cette cave dont la voûte était effondrée a été dégagée lors d’un chantier d’insertion en 2012, de nombreux outils et cerclages ont été exhumés.
La chambre de Joseph Gaspard Pailhoux servit au 20ème siècle de garage municipal.
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Une technique de sculpture transmise par voie orale uniquement #DRDA