Le « four »

Four à minerai Cascastel
Accès au bâtiment dit « four à minerai » depuis l’actuelle place de l’église

Le niveau du sol de la place s’est élevé au fil du temps, le bâtiment « four » est aujourd’hui en contrebas.

Les travaux de restauration réalisés sur le Château en 2017 ont permis d’en savoir plus sur la distribution des pièces d’habitation à travers les inventaires de l’époque révolutionnaire (1794 et 1799). Ainsi la salle des gypses est dénommée « salon du levant », la salle basse de la tour qui y est attenante est une chambre sobrement meublée. Faisant suite à cette chambre se trouvait le bureau-bibliothèque de Joseph Gaspard Pailhoux qui ne semble pas avoir bénéficié d’une architecture particulière.

Le  « four à minerai » n’est pas mentionné dans les inventaires, à l’inverse de la Cave avec sa vaisselle vinaire, du Moulin, du local abritant le pétrin, etc.

La construction en grès local pourrait se rattacher à l’exploitation du fer par Rémy Jacomy propriétaire du château entre 1872 et 1882, s’il s’agit bien d’un four de réduction du minerai, cette opération se faisant habituellement sur le lieu d’extraction.

Rémy Jacomy, Maître de Forges dans les Pyrénées Orientales

Bâtiment dit « four à minerai »

Selon Gauthier Langlois (Rapport Maîtrise, 1986), le bâtiment accolé à la tour et dénommé « four à minerai » serait un vestige de l’activité métallurgique de Joseph Gaspard Pailhoux (1726-1808).
La production et le conditionnement d’antimoine au château par Joseph Gaspard Pailhoux sont attestés, ainsi que des essais sur différents minerais.
Les restes du bâtiment circulaire couronné d’un grès bien appareillé, n’étaient certainement pas le four lui-même.
Quoi qu’il en soit, il demeure souhaitable de bloquer les vestiges actuels et de remettre en place les claveaux épars et de laisser ce bâtiment énigmatique et probablement inachevé à la disposition des chercheurs, sa fonctionnalité en tant que four n’étant pas corroborée.
Il est également souhaitable de profiter des communications avec la tour pour y créer cet espace d’évocation des mines en Corbières, ainsi que de dégager l’accès au sommet de la tour et de refaire sa couverture.

Cascastel, Four à minerais

Excursion dans la Corbière Orientale, Paul Courent, 1934​

Tour de Cascastel vers 1920
La Tour et le bâtiment annexe vers 1916

 
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