Parc Eolien Hautes Corbières

Chantier Eolien en mer.Gruissan- Port La Nouvelle

OGOT20230420A01
PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Le chantier de la ferme pilote d’éoliennes flottantes EolMed a été lancé ce jeudi matin à Port-La Nouvelle, dans l’Aude. Il durera près de deux ans et se veut précurseur des futurs projets industriels de ce type. EolMed se déclinera en trois éoliennes offshore géantes ancrées à 18 kilomètres des côtes d’Occitanie, entre Gruissan et Port-La Nouvelle.
Porté par Qair, « producteur français indépendant d’énergie renouvelable », le projet qui prend forme sur le littoral audois, débute par l’assemblage des « plus grosses éoliennes de France ». Trois mâts de 108 mètres de haut qui reposeront sur de gigantesques flotteurs constitués eux-mêmes de précisément 296 blocs « façon Lego ».

OGOT20230420A01
PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Jean-Marc Bouchet, président d’EolMed, insistait ce jeudi matin sur le « made in Occitanie » du projet. « Ce projet a été imaginé il y a quinze ans et voilà qu’on va assembler ici des éoliennes flottantes construites en France, en Occitanie », se félicitait il sur le quai d’assemblage de Port-La Nouvelle.
Quelque 600 000 heures de travail sont ainsi promises aux entreprises de la région pour la seule fabrication de ces flotteurs, dont des éléments seront ainsi réalisés à Bagnac-sur-Célé, dans le Lot.

OGOT20230420A01
PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Le premier vice-président de Région, Didier Codorniou, lors des discours. Le premier vice-président de Région, Didier Codorniou, lors des discours. L’Indépendant – Olivier GOT
80 % d’entreprises françaises
« Dans le souci de maximiser les retombées économiques locales, Eolmed s’appuie sur des industriels de la Région Occitanie, leaders dans leur domaine », annonce Qair. Une centaine d’ouvriers spécialisés de l’entreprise Matière de Bagnac-sur-Célé, ont débuté en septembre dernier la fabrication des flotteurs métalliques (préférés aux flotteurs en béton car « trois fois moins lourds »). L’assemblage se déroulera sur le quai des éoliennes offshore de Port-La Nouvelle grâce à la présence de techniciens spécialisés et de divers « prestataires de la région », assure-t-on chez Qair. Basée à Saint-Papoul, dans l’Aude, Realtec, entité du groupe Ponticelli, doit ainsi intervenir. Mais la mise à l’eau sera effectuée par une entreprise Marseille, Bourbon Offshore, les turbines seront importées du Danemark et les flotteurs ont été pensés par le norvégien BW Ideol. « 80 % des entreprises sont françaises », précise toutefois Qair.

OGOT20230420A01
PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Porteurs et financeurs du projet glissent chacun une pièce dans un réceptacle qui sera scellé à l’un des flotteurs et immergées, une tradition navale séculaire respectée. Porteurs et financeurs du projet glissent chacun une pièce dans un réceptacle qui sera scellé à l’un des flotteurs et immergées, une tradition navale séculaire respectée. L’Indépendant – Olivier GOT
« On est sur du gigantisme »
« Port-La Nouvelle joue un rôle majeur dans l’économie maritime régionale qui représente 6 milliards d’euros, et la Région a déjà investi 252 millions dans la restructuration du port, a rappelé le vice-président de Région, Didier Codorniou. Annoncer des fermes éoliennes en 2015 était un peu fou et aujourd’hui, on est sur du gigantisme avec un quai lourd de 250 m, 3 km de digue, 7 ha de terre-plein ».
La Région s’apprêtant à encore financer « 168 des 400 millions de la phase 2. C’est aussi des emplois et la région, et l’Aude, en ont bien besoin, et puis il s’agit d’énergie renouvelable, un marqueur fort de l »Occitanie », a-t-il ajouté. Le préfet Bonnier ouvrant la perspective d’appliquer le savoir-faire réuni ici, en rappelant la réalisation prochaine de deux futurs parcs éoliens commerciaux en Méditerranée, annoncés il y a un an à Port-La Nouvelle par Jean Castex alors Premier ministre. Treize candidats sont en lice, dont Qair. Attribution attendue mi-2024.

L’indépendant, Jeudi 4 Février, Quand les grands rapaces tempèrent la folie des grandeurs de l’éolien.

En moins de 10 jours, un arrêt de la cour administrative d’appel qui renvoie dans les cordes un projet de neuf éoliennes à Fitou, et un arrêté préfectoral rejetant une demande d’autorisation pour un parc de 26 machines en Hautes-Corbières.

Historique terre d’élection de l’éolien et déjà doté de 287 machines, l’Aude figure en – très – bonne position dans la stratégie du plan REPOS développé par la Région Occitanie pour devenir la « première région à énergie positive à l’horizon 2050 ». Un cap dans lequel l’éolien verrait le nombre de machines passer de 900 à 2 700 ou 3 500 selon la place que prendrait le repowering. Avec un département de l’Aude en adepte zélé de cette stratégie, avec une part de l’éolien chiffrée à 43 % dans le mix énergétique pensé pour 2050, via une production doublée.
Les promoteurs, également conscients de la nécessité de revisiter des parcs vieillissants et sous peu exclus d’alléchants tarifs garantis d’achat, ont sans peine intégré le contexte favorable. Mais l’Aude est aussi une place forte de la biodiversité, notamment en matière d’avifaune. Un sujet qui, fin décembre 2020 et début janvier 2021, a valu aux promoteurs deux coups d’arrêt : l’un en justice, devant la cour administrative d’appel de Marseille ; l’autre en préfecture, avec la redite d’un arrêté rejetant une demande d’autorisation d’un parc de 26 machines en Hautes-Corbières.
Le 31 décembre 2020, un arrêt de la cour marseillaise a ainsi de nouveau mis à mal le projet de la SARL Champs Cosmos daté de décembre 2016, avec les parcs éoliens Fitou 3 Ouest et Fitou 3 Est, et neuf aérogénérateurs d’une hauteur de 88 m. Deux projets envisagés sur la zone de protection spéciale (ZPS) Basses Corbières, pour lesquels la préfecture avait refusé son autorisation.
La société, mais aussi la communauté de communes (CdC) Corbières Salanque Méditerranée, avaient saisi le tribunal administratif de Montpellier, qui avait rejeté en octobre 2018 leur demande d’annulation. Issue similaire, en appel. Au cœur de l’arrêt, l’avifaune. Un point sensible dans un département couvert à 40 % par des sites Natura 2000, avec 15 des 33 ZPS audoises définies au titre de la directive Oiseaux.
Du côté des Basses Corbières, 26 espèces ont justifié le classement. Parmi elles, 18 présentes sur le site envisagé pour Fitou 3, de l’aigle de Bonelli au circaète Jean-le-Blanc en passant par le milan noir, l’aigle royal, le cochevis de Thékla. Des espèces caractéristiques d’un secteur où, « dans un rayon de 13 km », « une dizaine de parcs éoliens sont déjà installés », soulignait l’instance marseillaise. Autant d’installations développées « à une époque où les outils de gestion et de protection de la biodiversité, tels que la législation Natura 2000 ou le plan national d’action aigles de Bonelli, n’étaient pas opérationnels ».
La raison impérative d’intérêt public majeur écartée
Pour la cour d’appel, le préfet de l’Aude n’a donc commis aucune erreur de droit ni d’appréciation en posant son veto, en raison « de la particulière sensibilité des espèces, du nombre d’espèces concernées » et enfin de « la nature des atteintes susceptibles de leur être portées » : plus précisément, perte d’habitat, risque de collision et « effet barrière » pour les espèces qui survoleraient ce parc « fortement susceptible d’engendrer des impacts négatifs sur la conservation de l’aigle de Bonelli » ; mêmes craintes pour le cochevis de Thékla, ce passereau dont 300 à 350 couples nicheurs sont concentrés dans les Corbières occidentales. Avec, à l’appui, le suivi ornithologique du parc éolien Fitou 1 sur la période 2001-2009, qui avait permis de constater une diminution des effectifs de ces oiseaux. Autant d’arguments, complétés par les « impacts négatifs non négligeables » envisagés pour un aigle royal dont trois spécimens de cette espèce « rare et menacée à l’échelle nationale » ont été observés sur la zone d’implantation envisagée.
La voie ouverte au rejet des requêtes. La cour écartant au passage la « raison impérative d’intérêt public majeur » soulevée par le promoteur. Et de poser un principe qui fera peut-être réfléchir à deux fois des porteurs de projet convaincus que le vent favorable à l’éolien peut s’affranchir des enjeux environnementaux : « La circonstance selon laquelle ledit projet a trait à la production d’énergies renouvelables est sans incidence. »
Rebelote en préfecture pour rejeter le projet des 26 éoliennes des Hautes Corbières
Le 30 juin 2020, la préfecture de l’Aude suscitait le soulagement du collectif citoyen Corbières vivantes (CCVC). Quatorze pages de considérants et de rappels techniques pour aboutir au rejet de la demande d’autorisation environnementale d’exploiter un parc éolien projeté sur cinq communes des Hautes Corbières (Davejean, Dernacueillette, Laroque de Fa, Cascastel-des-Corbières), avec 26 machines pour une puissance totale de 75 MégaWatts. Tout simplement le parc le plus puissant à l’échelle du département, loin, très loin devant Roquetaillade et ses 28 éoliennes pour 22 MW. Satisfaction de courte durée puisque le 10 décembre 2020, un nouvel arrêté abrogeait l’arrêté. Inattendu soubresaut, causé par un impair administratif soulevé via un recours gracieux le 30 septembre par EDF Renouvelables France, dont la SAS Parc éolien des Hautes Corbières est une filiale : les services de l’Etat avaient en effet omis de communiquer préalablement le projet d’arrêté du 30 juin 2020 à la société pour qu’il dispose de 15 jours pour présenter ses « observations éventuelles ».
Problème de forme. Car sur le fond, la préfecture et l’autorité environnementale qu’est la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie ont le mérite de la cohérence. Le 8 janvier 2021, la préfète Sophie Elizéon signait un nouvel arrêté de rejet de la demande d’autorisation. Quatorze pages, à nouveau. Un copié-collé de l’arrêté du 30 juin 2020, à une ligne près, évoquant les « observations sur le projet d’arrêté présentées par le demandeur » le 22 décembre 2020. Pour le reste, l’Etat ne modifie pas sa position d’un iota, avec quatre axes forts pour justifier le rejet : l’impact sur un faisceau hertzien des forces armées soulevé par la direction de la sécurité aéronautique de l’Etat ; les conséquences du projet sur la ressource en eau, avec des éoliennes « en limite d’un périmètre de protection » ; la « grave atteinte aux paysages » qu’engendreraient ces 26 éoliennes, en rappelant la concentration de monuments historiques, sites inscrits et classés, un projet « radicalement opposé à celui des châteaux sentinelles », ou encore une incompatibilité avec la création en cours du parc naturel régional des Corbières Fenouillèdes.
Si 20 considérants pointent cette inadéquation avec les paysages, 40 autres soulèvent les potentiels effets sur l’avifaune et les chiroptères. Logique, puisque milan royal, aigle royal, vautour percnoptère, gypaète barbu, vautour moine, voutour fauve, aigle botté, busard cendré et circaète Jean-le-Blanc fréquentent l’emprise du projet. Entre « risques de collision », réduction de l’habitat d’alimentation, perturbation des cycles biologiques, absence de l’étude des ascendances si prisées par les grands rapaces et des « mesures de réduction qui ne sont pas de nature à empêcher tout risque de collision », la préfecture dresse une impressionnante liste des néfastes effets du projet sur la conservation des espèces.
Autant de points évidemment soutenus par Matthieu Vaslin, du CCVC. Forcément satisfait que l’Etat conserve la même ligne de conduite : « La machine repart, avec deux mois de délai pour un éventuel recours d’EDF, ce qu’ils ne vont pas manquer de faire. On fait face à un des plus gros porteurs de projet, sur un territoire où il est évident que l’éolien n’a pas sa place. Mais ils ont le culot et les armes juridiques pour s’engager là-dedans. Ce qui est certain, c’est que dans un contexte où tout le monde reconnaît l’érosion de la biodiversité, faire de l’énergie renouvelable avec un tel impact sur l’environnement, ça parait inconcevable. »

L’Indépendant, Dimanche 26 Juillet: nos paysages ont une valeur exceptionnelle…

2020-07-27-Echec-Parc-Eolien

Texte intégral de l’arrêté Préfectoral du 30 Juin 2020

Aude_P.-O. A Villeneuve-les-Corbières, le projet de huit éoliennes se heurte à la proximité du radar météo d’Opoul – lindependant.fr

EDF Energies Nouvelles

Nouvelles rencontres « paysage et acoustique ».
2018-10-24-Eolien

Destruction du mat de mesures des Palats

Juin 2018, destruction du mat de mesures EDF Energies Nouvelles

Les dégats
Dans la nuit du 17 au 18 Juin 2018, l’un des haubans qui maintenait le mat de mesures EDF Energies Nouvelles des Palats a été sectionné. Un fort vent de Nord aidant, l’ensemble s’est abattu entraînant la destruction du mat et de ses instruments de mesures.
Une perte financière importante, mais qui n’impacte pas les données déjà collectées et télétransmises.
De tels actes révèlent l’existence d’une opposition au projet radicale et déterminée, susceptible de réagir à la moindre provocation.

2018-06-01-Projet-Eolien-Hautes-Corbières-1
2018-06-01-Projet-Eolien-Hautes-Corbières-2
2018-06-01-Projet-Eolien-Hautes-Corbières-3.jpg
2018-06-01-Projet-Eolien-Hautes-Corbières-4.jpg
2018-04-28-Rencontres-Paysage
2018-03-14-Réunions-projet-HC-001
2018-03-14-Réunions-projet-HC-002

2017-12-23-Eolien-Conseil-Communautaire-20 Décembre Le futur parc sera t’il un désert d’hommes ?

logo-2

« FLYER ENERFIP-HAUTES CORBIERES »

ENERFIP-HAUTES CORBIERES

2017-11-03-Eoliennes-Cascastel-12017-11-03-Eoliennes-Cascastel-2

Projet Eolien Cascastel

Terre O’Vent

Lettre d’information n°2 Avril 2017

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Electricité renouvelable : l’Occitanie s’offre les podiums 2016

Laroque de Fa
Laroque de Fa – Partenaire du Projet de Territoire

Les Hautes Corbières devront-elles choisir entre éoliennes et biodiversité ?

1-Logo-Indep

Projet Éolien Hautes Corbières

2017-03-31-mercredi-soir-les-membres-du-collectif-citoyen-pour-les
Mercredi soir, les membres du « Collectif citoyen pour les Corbières vivantes » se sont rassemblés devant le bâtiment dans lequel se tenait la réunion de travail entre les élus et EDF Energies Nouvelles. DR

Environnement.
Un ambitieux projet éolien continue de partager la population de plusieurs communes. Mercredi soir, à Mouthoumet, une réunion de travail entre une douzaine de maires et EDF Energies Nouvelles a été chahutée.
Le rendez-vous n’était pas public : ça n’a pas empêché certains citoyens de s’y inviter. Mercredi soir, à Mouthoumet, des opposants au projet éolien à l’étude dans les Hautes Corbières ont « forcé » la porte d’une réunion de travail rassemblant une douzaine de communes et des représentants d’EDF Energies Nouvelles. Le rendez-vous a finalement bien eu lieu, le « Collectif citoyen pour les Corbières vivantes » (CCCV) se regroupant ensuite à l’extérieur. L’incident n’en illustre pas moins la fracture suscitée par ce dossier, au cœur d’un territoire préservé contraint de concilier survie économique et environnementale.
« Zone rouge » ?
Car le nœud du problème est bien là. D’un côté, donc, la perspective d’installer « 30 à 40 éoliennes » réparties sur « quatre sites » mis à disposition par les « sept communes engagées » (Mouthoumet, Dernacueillette, Laroque-de-Fa, Davejean, Massac, Quintillan et Cascastel). « L’étude de faisabilité est toujours en cours », insiste Valérie Duchiron, d’EDF Energies Nouvelles. « Ce travail, qui se poursuivra jusqu’en 2018, a aussi pour objectif d’intégrer le dossier à un projet de territoire plus large voulu par les élus. A ce titre, d’autres communes limitrophes ont également participé à la rencontre de mercredi ».
« L’enjeu, ce n’est pas simplement l’éolien », souligne en effet Raymond Spoli, premier magistrat de Laroque-de-Fa. « Ce projet s’inscrit dans un plan global visant à répondre à un réel problème de financement dans les Hautes Corbières. En tant que maire de petite commune, je dois composer avec un budget extrêmement restreint. Le moindre projet implique de s’y prendre trois ans à l’avance ! Plus globalement, ce territoire perd ses vignerons, ses commerçants, ses artisans… Si les gens qui restent sur place ne trouvent pas de solutions pour inverser la donne, les Hautes Corbières se transformeront en désert. Il faut parvenir à refaire de l’économie sur ce territoire ! » L’éolien serait l’un des moyens.
Sauf que ces terres constituent aussi un véritable joyau naturel, quasi immaculé. Or selon le CCCV, l’implantation de plusieurs dizaines d’éoliennes altérerait durablement cette biodiversité. « S’il y a bien une zone rouge à laquelle il ne faut pas toucher, c’est celle-là », s’exclame Matthieu, l’un des membres du collectif. « Les Hautes Corbières, c’est un secteur dans lequel quatre sites Natura 2 000 se superposent, ainsi que deux Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Les quatre grandes espèces de vautour sont présentes, et on trouve aussi plusieurs sites d’intérêt européen pour la reproduction de la chauve-souris ». Bref : une vie sauvage dont l’équilibre serait « menacé » par la présence de « mâts de 120 mètres de haut ».
Ces craintes, les élus les entendent. Les comprennent. Mais ils expliquent aussi qu’il est de leur devoir de songer au futur de leurs collectivités. « Je suis moi-même chasseur et pêcheur, note Raymond Spoli. Moi aussi, je suis attaché à mes Corbières, à ces paysages que j’aime. Seulement, vient un moment où il faut avancer. Nous savons que les enjeux sont énormes, et ces études permettront précisément de proposer des mesures compensatoires ».
Pas sûr que ces bonnes intentions rassurent les opposants : ne faisant « pas confiance » aux rapports guidés par EDF Energies Nouvelles, ils vont mettre en place une « vigilance naturaliste » visant à collecter des « données floristiques et faunistiques ». Le bras de fer ne se limitera donc pas à quelques réunions perturbées : ce sera dossier contre dossier, arguments contre arguments.

EDF- Energies Nouvelles

Projet Eolien Hautes Corbières

Projet Eolien des Hautes Corbières Lettre 1

Projet Eolien des Hautes Corbières Lettre 1

EDF- Energies Nouvelles

Projet Éolien Hautes Corbières

Eoliennes Aude

Le projet EDF-EN pour les hautes Corbières suit son cours.
Les populations doivent être prochainement consultées.
Des mats de mesure seront également mis en place afin de déterminer les sites et les matériels les mieux adaptès.
Cette étude devrait se terminer fin 2017, pour un dépôt de permis de construire en 2019-2020.
La région Occitanie soutient le développement des énérgies renouvelables et donc l’installation de parcs éoliens suffisamment productifs.
Elle investit financièrement dans ces projets et invite les collectivités à faire de même, afin d’accroître le retour financier des parcs éoliens pour les territoires qui les hébergent.

Energies Nouvelles

Éolien contre Paysage ?

2016-11-07-le-prefet-jean-marc-sabathe-en-matiere-d-eolien-afin-d
Le préfet Jean-Marc Sabathé : « En matière d’éolien, afin de préserver les paysages dans l’Aude, il est nécessaire d’avoir une réflexion sur les équilibres à tenir ». PHOTO/Claude Boyer

Énergies renouvelables.
Se déclarant « ni pour, ni contre » l’éolien, Jean-Marc Sabathé a fait part à notre rédaction de la réalité administrative à laquelle il est confronté, tout en suggérant des pistes au sujet de la future réglementation.
Dans notre édition du 22 octobre relative à l’inauguration de Sambrès, soit le « plus grand parc éolien du département », nous indiquions que le député Jean-Claude Perez, à propos de l’implantation de futures éoliennes, « avait tenté de sonder le terrain auprès du préfet sans être « rassuré » » sur la question. De ce fait, le représentant de l’État dans l’Aude, Jean-Marc Sabathé, a souhaité revenir vers notre rédaction dans le but de clarifier ses positions sur le sujet.
« La jungle »
En terme d’éolien implanté, l’Aude est le premier département de la région qui totalise 386 MW (mégawatt), soit 35 % de la puissance régionale ou, 56 % de la puissance de l’ex Région Languedoc Roussillon. Ce qui fait dire au préfet : « En visuel, l’Aude commence à se couvrir d’éoliennes ».
Pour autant, le représentant de l’État déclare n’être « ni pour, ni contre » l’éolien – « Si nous voulons moins de nucléaire et plus d’énergie renouvelable, il faut en installer », avance-t-il – mais concède se trouver dans une position inconfortable en raison des actuelles règles d’implantations qui sévissent.
Et les règles sont en train de se transformer. D’abord ce constat : dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, il y aurait eu la volonté de répartir les mégawatts installés, « avec un schéma territorialisé impliquant une feuille de route pour chaque département ». Au contraire, l’ex-région Languedoc-Roussillon, aurait pâti d’une absence de schéma territorialisé. « C’était un peu la jungle, chacun a fait ce qu’il a voulu sur le département. Et comme le vent est principalement dans l’Aude, tous les projets éoliens s’y sont présentés ».
Manque de réflexion
Précisément, du fait de cette très forte présence de vent dans l’Aude, n’est-il pas alors logique que le parc éolien y soit fortement représenté ? « Nous sommes d’accord sur cette réalité. Mais nous devons également constater qu’il n’y a pas eu de réflexion sur cette question : un seul territoire est-il capable de porter toutes les installations ? ».
Les cartes sont donc actuellement en train d’être rebattues, avec la mise en place « dans deux ou trois ans » du SRADDET (schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires) qui va fixer de nouvelles règles pour la nouvelle Région.
Car aujourd’hui, le préfet doit appliquer les règles existantes en matière d’autorisation d’installation d’éoliennes (lire encadré) qui, parfois, aboutissent à des « résultats absurdes », pouvant amener à « dénaturer l’environnement ».
Exemple avec des projets sur les Corbières qui pourraient être validés selon les règles actuelles, et tant pis si le caractère sauvage du site en subit les conséquences, relève Jean-Marc Sabathé.
Par ailleurs, comment reprocher à un maire d’une petite commune de se réjouir d’engranger pour les finances qu’il gère, des rapports variant entre « 10 et 15 000 euros par machine installée » sur les terres qui l’ont fait élire…
Plaidoirie pour l’intercommunalité
Autre difficulté que le préfet assure avoir « faite remonter au gouvernement » : « l’absence de structure porteuse ». Autrement dit une commune peut entrer en conflit avec une autre, du fait que l’une d’entre elle installe ses machines sur la limite séparative du territoire qu’elle gère, limite séparative pouvant alors se trouver à proximité du lieu de vie de ses voisins, impliquant d’éventuelles nuisances sonores et visuelles.
Jean-Marc Sabathé : « Peut-être qu’une commune n’est finalement pas l’assise idéale pour le choix de l’implantation. Pour plus de solidarité, je pense aujourd’hui que les projets devraient être portés par l’intercommunalité ».
Un souhait qu’il assortit à l’espoir de voir évoluer favorablement le SRADDET, futur outil qui pourrait notablement contribuer à rendre cohérent la répartition de nos moulins contemporains, sur les différents territoires.

Gorges de Galamus
Gorges de Galamus, le site aurait été retenu pour l’installation d’éoliennes…

Journée d’information sur l’éolien

EDF-EN Journée d'Information sur l'éolien

EDF- Energies Nouvelles

Projet Hautes Corbières

Eoliennes Aude

Le projet EDF-EN en Hautes Corbières est porté par un groupe de Communes qui veulent l’amener à maturité ensemble dans le cadre d’un projet commun de développement de leurs territoires.


Ce projet soutenu par la CCRLCM concerne les communes sur lesquelles seront implantées les éoliennes, mais aussi celles qui en supporteront les servitudes: voies d’accés, passage de cables, poste source, etc.
Les ressources naturelles de ces territoires sont faibles, le poids économique des activités touristiques devient de plus en plus important, encore faut’il être en mesure de capter et de fidéliser les flux touristiques.
L’enjeu est de taille: il faut des moyens pour investir et conserver les services, la population, la vie, l’accueil en milieu rural, rénover le bâti, la voirie, maintenir la qualité du cadre de vie.
Au coeur de nos paysages grandioses, les barres minérales de nos sommets se transforment comme spontanémént en châteaux. Le puissant souffle de l’histoire à marqué durablement nos paysages.
Les sites sont sauvegardés, restaurès, et on met en lumière cette aventure humaine exceptionnelle qui fut celle des martyrs cathares et des bâtisseurs de ces nids d’aigles audacieux.
Le grand vent souffle inlassablement sur ces braises de l’histoire, et constitue avec elle, l’une des rares richesses de nos territoires. Nous aurions tort de laisser se déchaîner, se dissiper, cette ressource disponible à profusion, sans rien lui demander en échange. Regardons notre devenir économique en face.


Pensez à vous inscrire pour le 5 Novembre à Quintillan Projet Hautes Corbières – Energies Nouvelles

Eolien en mer Leucate

EDF Energies nouvelles Eolien terrestre

https://player.vimeo.com/video/143069292

EDF Energies nouvelles dans l’Aude et dans l’Hérault

Parc Eolien Conilhac

Accueil    Lurio    Les Corbières Corbières Sauvages     Pays Corbières Minervois   Aude Tourisme   Sud de France    CG Aude

Mairie de Cascastel, 43 Grand’Rue, 11360 Cascastel