L’entretien et la réparation des chemins

L’entretien et la réparation des chemins a toujours été une charge important pour la commune

Au 19° et début du 20° siècle, l’entretien des chemins ruraux était assuré par les communes.
Un agent voyer cantonal, situé à Durban, contrôlait les travaux qui pouvaient être effectués en régie communale.
S’agissant des chemins vicinaux, de village à village, ils relevaient également de l’agent voyer cantonal.
Au tournant des 19° et 20°siècle de nombreux chemins vicinaux furent crées, la D 123, traversant le village de Villeneuve vers Albas par exemple.
Tout cela était géré localement et financé par les communes qui devaient des journées/hommes à l’administration des chemins vicinaux qui diligentait les travaux.
Ce prélèvement était lourd et récurrent, probablement difficile à consentir, mais ce fut le prix de la création des routes que nous utilisons aujourd’hui.

Avec les emprunts liés aux nombreux bâtiments publics tels Mairies et Ecoles, l’entretien et la réparation des chemins ruraux était l’un des plus gros postes de dépenses de la commune.
Ainsi, en Mars 1930, un orage causa d’importants dégâts et 35 100 francs (valeur 1930) furent nécessaires pour combler des kilomètres de « ravinements ».
Ravinements récurrents au fil du temps et qui ont englouti des budgets considérables faute de techniques et de moyens pour les éviter.
Empierrage, goudronnage, bétonnage ont quelque peu pallié à ces inconvénients, l’accélération de l’écoulement des eaux qu’ils provoquent entraînant cependant de nouveaux dégâts.

Aux 19° et début 20° siècles, ces travaux d’entretien étaient effectués à la main avec les outils agricoles tels pelles et houes.
Tous les chemins n’étaient pas accessibles aux charrettes, les transports se faisant à dos d’homme ou de mulet. Le charroi va demander plus d’entretien des chemins, et il en faudra plus encore pour les « camionnettes » automobiles des années 1950-1960. Aujourd’hui les tracteurs modernes et les 4X4 sont moins exigeants au niveau revêtement mais fatiguent des infrastructures obsolètes, créent des ornières infranchissables aux véhicules ordinaires.

La création de fossés et à leur nettoyage régulier afin de canaliser l’écoulement des eaux qui était effective en des temps où ces taches se faisaient encore à la main est aujourd’hui négligée et l’entretien des chemins se résume à un coup de lame de niveleuse ou de bull permettant de circuler jusqu’à la prochaine averse parce qu’ils arasent la bande de roulement et font disparaître les fossés.
Le création de buses et de sections bétonnées dans des passages escarpés dont le relief de notre commune ne manque pas, apportent une réponse durable et permettent de garder ouverts certains verrous.
Les coûts et l’effet de ces structures sur l’augmentation des ruissellements ne permettent pas de les généraliser.
La seule alternative est une gestion durable des fossés.

En effet, lors des événements climatiques de 1999, des sommes considérables, plusieurs centaines de milliers d’euros, avec un reste à charge pour la commune de 20%, ont été investies dans la réparation des chemins. M^me scénario, en 2005, 2006, 2014, 2018,…
S’agissant de 2018, l’estimation des dégâts effectuée par l’ATD11 s’élève à 232 956 € HT, soit 279 554 € TTC, dont à charge pour la commune 92 000 € dont 15% de TVA récupérable, soit € en moins.

En cours de rédaction…