Parc Eolien

Appel à manifestation d’intérêt concurrente en vue de la réalisation d’une activité économique répondant aux enjeux de transition énergétique: Panneaux photovoltaïques à PERET, Commune de Cascastel
Délibération du Conseil Municipal du Mardi 8 Juillet 2025
Appel à manifestation d’intérêt concurrente

Lancement de la concertation pour la définition des ZAER
Lancement Zone d’Accélération de la production d’Energies Renouvelables, commune de Cascastel

Un géant des mers entre au port : Port-La Nouvelle accueille son premier flotteur éolien

PHOTO PHILIPPE LEBLANC / ARRIVEE D’UN FLOTTEUR D’EOLIENNE AU PORT DE PORT LA NOUVELLE REMORQUE DEPUIS MARSEILLE PAR LA MER / PLAGE DE PORT LA NOUVELLE

Ce mardi 13 mai, Port-La Nouvelle a vécu un moment fort de son histoire maritime avec l’arrivée du tout premier flotteur éolien du projet Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion (EFGL). Une prouesse logistique et technique qui marque le début d’une nouvelle ère pour les énergies marines renouvelables en Occitanie.
C’était l’endroit où il fallait être, ce mardi 13 mai. L’endroit ? Sous le phare de Port-La Nouvelle. Certains faisaient d’ailleurs le pied de grue depuis le matin 8 h pour vivre ce moment que l’on peut qualifier d’historique : l’arrivée du premier flotteur éolien. C’est le cas d’Olivier, en vacances dans l’Aude, venu exprès de la région parisienne : « C’est impressionnant à voir, avoue-t-il, alors que le flotteur est encore au large de Port-La Nouvelle. C’est l’aboutissement de quelque chose de fort avec ce port qui est en pleine croissance. On assiste à son évolution depuis le début. Aujourd’hui, c’est un moment important ». Un moment qu’il n’aurait manqué sous aucun prétexte. Comme Maryline, appareil photo en bandoulière : « Ça fait plaisir de voir arriver ce flotteur, de voir son parcours, à une vitesse très réduite. Quel travail, quelle minutie… »

PHOTO PHILIPPE LEBLANC / ARRIVEE D’UN FLOTTEUR D’EOLIENNE AU PORT DE PORT LA NOUVELLE REMORQUE DEPUIS MARSEILLE PAR LA MER / PLAGE DE PORT LA NOUVELLE

Il y avait du monde pour assister à cette étape historique. Independant – PHILIPPE LEBLANC
Il est 8 heures du matin ce mardi 13 mai quand la décision est prise de rapprocher le flotteur de l’entrée du port. La météo est propice, la mer est d’huile… Toutes les conditions sont réunies pour que l’entrée de ce premier flotteur se déroule sans encombre. Une arrivée qui a demandé une logistique d’exception. Le port a mobilisé des moyens techniques et humains impressionnants à l’image de cette structure, tout simplement vertigineuse. De nombreuses sociétés locales ont peaufiné les derniers réglages, à l’image d’Euroports, de la Marine Assistance Nouvelloise, de la Société Nouvelloise de Remorquage, Pilote, de la Capitainerie, de Vestas…

Les éoliennes les plus puissantes de France
Les minutes passent, le premier flotteur se rapproche, à pas de velours. Il avance très doucement mais sûrement. Entre les mains de remorqueurs dont la précision est chirurgicale, il en impose. Son arrivée est majestueuse. Elle marque le début d’un projet ambitieux nommé « EFGL » (Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion), porté par la société Ocean Winds (Engie) et la Banque des Territoires, qui consiste à installer trois éoliennes flottantes « les plus impressionnantes du monde » au large de Leucate/Le Barcarès. La puissance produite par un seul engin de près de 186 mètres ? 10 mégawatts, soit les plus puissantes jamais installées en France. Port-La Nouvelle fait évidemment figure de site stratégique. C’est ici que les éoliennes du futur parc seront intégrées sur les flotteurs dans le port de Port-La Nouvelle entre mai et juillet 2025 grâce aux nouvelles infrastructures portuaires financées par la région Occitanie.
Le flotteur est acheminé (très doucement) vers le port.

Le flotteur est acheminé (très doucement) vers le port. L’Indépendant – Régis Raynal

500 tonnes
Midi tout pile ce mardi quand le flotteur éolien, tiré par deux gros remorqueurs à l’avant, réalise le dernier virage qui doit l’amener à l’entrée du chenal. Le silence se fait. Le temps semble figé : « Il ne faudrait pas qu’ils aient mal mesuré l’entrée du port », plaisante René. Aucun souci, voici que monsieur le flotteur, 24 m sous la toise pour 70 m de longueur environ entre chaque colonne, se fraie un chemin à une vitesse de moins de… 1 nœud. Sur la balance, celui-ci affichera, une fois l’éolienne dessus, près de 500 tonnes : « Ce flotteur a été mis à l’eau mercredi dans le port de Fos-Marseille, puis a été remorqué vendredi. Depuis quelques jours, il mouille au large de Port-La Nouvelle en attendant que le vent et les vagues se calment », raconte Pierre Garreau, chargé de la communication pour le projet EFGL.
D’ici la fin de semaine, voire le début de la semaine prochaine, la première éolienne devrait être assemblée

PHOTO PHILIPPE LEBLANC / ARRIVEE D’UN FLOTTEUR D’EOLIENNE AU PORT DE PORT LA NOUVELLE REMORQUE DEPUIS MARSEILLE PAR LA MER / PLAGE DE PORT LA NOUVELLE

En début d’après-midi, ce mardi, le flotteur est positionné au pied des tours, sur le nouveau quai construit par la Région Occitanie, propriétaire du port, spécifiquement dédié aux énergies marines renouvelables. La société Euroports doit désormais assembler les différentes parties de l’éolienne. En fonction des conditions météorologiques, une quinzaine de jours sera désormais nécessaire pour le montage des tronçons de mâts, de la nacelle et des pales de l’éolienne. Ce sera, c’est certain, un nouveau spectacle à ciel ouvert. Une fois la première éolienne assemblée, celle-ci sera déplacée puis stockée sur un autre nouveau quai du port achevé récemment par la SEMOP Port-La Nouvelle (Société d’Economie Mixte à Opération Unique).
Enfin, cette éolienne sera ensuite remorquée à 16 kilomètres au large de Leucate et du Barcarès, pour une mise en service prévue à la fin du mois de juillet. Elle ne sera pas seule. Deux autres éoliennes seront mises en service, et deux nouveaux flotteurs feront donc leur entrée dans le port de La Nouvelle, créant forcément de nouvelles opérations spectaculaires visibles depuis toute la commune de Port-La Nouvelle, plus que jamais engagée en faveur de la transition écologique. Ce mardi, c’est une étape historique qui a bel et bien été franchie.
Une visite de chantier unique en son genre organisée le 2 juin prochain
Une visite officielle sera organisée le 2 juin prochain. L’occasion pour Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Claire Waysand, directrice générale adjointe d’ENGIE, Marc Hirt, directeur général d’Ocean Winds France et Patrick Martinez, directeur régional de la Banque des Territoires Occitanie de dévoiler l’avancée du projet et d’en détailler les contours.
Les travaux d’assemblage qui ont débuté ce mardi illustrent l’une des particularités de la construction des projets éoliens flottants : la possibilité d’effectuer l’assemblage des éoliennes à quai, et non en mer. Du fait de la configuration particulière du port de Port-La Nouvelle, dont le terminal éolien fait face à la ville, c’est la première fois au monde qu’il est possible pour le grand public de voir de près et en toute sécurité le montage d’éoliennes de cette taille (186 mètres en bout de pale) sur une fondation flottante.
À partir de mi-mai, les équipes d’Ocean Winds en charge du projet EFGL ouvriront un point d’information dédié à l’assemblage des éoliennes et à leur installation en mer, pour accueillir les visiteurs sur la Place Paul Valéry, face au quai. Cet espace sera ouvert, du mardi au samedi de 10 h à 17 h, et les week-ends prolongés jusqu’à fin juillet.

Éoliens flottants en mer au large du littoral audois : le gouvernement annonce le vainqueur de l’appel d’offres

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Le ministère chargé de l’industrie et de l’énergie a annoncé ce vendredi 27 décembre le lauréat pour la construction et l’exploitation du parc éolien en mer au large de Gruissan.
C’est par le biais d’un communiqué de presse ce vendredi 27 décembre que le ministre chargé de l’industrie et de l’énergie, Marc Ferracci, annonce le lauréat de l’appel d’offres pour la construction et l’exploitation du parc éolien flottant au large du littoral audois.
Lancée en 2022 après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), cette procédure de mise en concurrence portait sur la construction et l’exploitation de deux parcs éoliens en mer flottants. Le ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie vient officiellement de présenter les projets retenus pour ces parcs de 250 Mégawatts chacun en mer Méditerranée « qui contribueront à la transition énergétique de notre économie ». Il s’agit du groupement composé d’Océan Winds et Éolien en Mer Participation pour le projet éolien dans la zone dite « Narbonnaise » et celui de la société Éoliennes Méditerranée Grand Large pour la zone « Golfe de Fos ».
La procédure de mise en concurrence a été lancée en mars 2022, après un débat organisé par la CNDP du 12 juillet au 31 octobre 2021. Treize candidats ont été présélectionnés à l’issue de cette consultation publique avec les populations et les élus locaux. Cette première étape a conduit à l’élaboration par le gouvernement et à la publication en avril 2024 d’un cahier des charges publié. Parallèlement, la Commission européenne a validé le 13 février 2023 l’aide financée par l’État français pour ce projet. Les candidats avaient jusqu’au 14 août 2024 pour remettre une offre. Cinq projets ont été présentés à la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) qui a rendu son délibéré le 29 novembre dernier.
« Je félicite les deux lauréats et souligne combien la coordination optimale de l’ensemble des parties, en particulier Réseau de Transport d’électricité (RTE), les exécutifs et élus locaux, sera l’un des gages de leur aboutissement au service de l’indépendance énergétique de la France et de la réduction de notre dette climatique » précise le ministre Marc Ferracci.
Qui est le groupe retenu ?
Le groupement retenu pour cette exploitation à une vingtaine de kilomètres au large du littoral doit donc permettre la production d’électricité de 250 Mégawatts, soit la consommation domestique d’électricité de 450 000 habitants. L’appel à projet avait été lancé au printemps 2022 par le Premier ministre de l’époque Jean Castex, quelques semaines avant son départ de Matignon. Le lauréat a finalement été retenu plus d’un an après le calendrier initial.
L’industriel en question, Ocean Winds, est un groupe créé en 2020 par l’énergéticien français Engie, et par la société portugaise EDP Renovaveis, spécialisée dans les énergies renouvelables. Au moment de sa naissance, ce consortium portait l’ambition « de devenir un leader de l’éolien en mer avec la création d’une entreprise qui combine l’expérience et les ressources de deux acteurs qui nous permettra de renforcer notre position de leader sur le marché à un moment où la transition devient de plus en plus nécessaire » détaillait le directeur général d’Océan Winds.

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Engagement sur le recyclage des éoliennes
À noter que les lauréats se sont chacun engagés au recyclage des éoliennes, pales et aimants compris, et à confier 10 % des prestations d’études, de fabrication des composants, de travaux et d’activités relatives à l’exploitation à des PME. Ils proposeront au moins 10 M€ au financement ou à l’investissement participatif et mobiliseront chacun 400 000 heures d’insertion professionnelle au bénéfice des personnes rencontrant des difficultés sociales ou professionnelles, dont a minima 20 % d’heures de formation, soit 80 000 heures. Les deux lauréats, de Gruissan et de Fos, ont également signé la « Charte d’engagement pour contribuer à la structuration régionale d’une filière industrielle française » à l’initiative des représentants des acteurs économiques des territoires pour la filière des énergies marines renouvelables.
Le futur parc éolien au large du littoral Audois est prévu pour entrer en service à l’horizon 2032-2034.
La présidente de l’Occitanie, Carole Delga se félicite « de cette nouvelle étape » franchie
Présidente socialiste de la Région Occitanie, Carole Delga a réagi suite à l’annonce du ministre de l’énergie. « L’attribution de ce premier parc commercial d’éoliennes flottantes au large de nos côtes vient récompenser l’engagement de l’Occitanie pour le développement de la filière de l’éolien en mer. C’est une mobilisation de longue date, amorcée avec le PACTE de Narbonne en 2018, qui paie aujourd’hui. Je me félicite de cette décision et tiens à saluer le travail de tous les acteurs qui ont contribué à cette réussite » précise l’élue.
« Le résultat de cet appel d’offres n’est pas un aboutissement mais une nouvelle étape dans notre stratégie pour la réindustrialisation et la souveraineté énergétique de notre territoire, dont l’éolien flottant est un pilier. J’ai souhaité en faire un levier essentiel pour augmenter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique. Ici en Occitanie, en particulier autour de notre port de Port-La Nouvelle positionné comme un hub des énergies marines renouvelables en Méditerranée, nous faisons la preuve en actions que l’éolien flottant en mer est porteur d’avenir avec la création de nouvelles activités et d’emplois. Le port accueille depuis 2023 la construction des flotteurs de l’une de nos futures fermes pilotes, le projet Eolmed et, en 2025, il permettra l’assemblage et la mise en service des éoliennes des deux fermes pilotes EOLMED et EFGL (éoliennes flottantes du Golfe du Lion) » détaille Carole Delga.
Elle ajoute : « Notre objectif reste clair : construire ici, en Occitanie, une véritable force de frappe capable d’accroître l’indépendance énergétique de la région, avec à horizon 2050 l’installation de parcs commerciaux totalisant une puissance de plus de 6 gigawatts (GW) en Méditerranée française tout en respectant les activités traditionnelles de la mer au premier rang desquels les pêcheurs. Ce parc commercial éolien officialisé aujourd’hui conforte Port-La Nouvelle et l’Occitanie comme des places fortes de la transition énergétique aux niveaux national et européen pour les années à venir. La Région félicite les lauréats et se tient dès à présent à leurs côtés pour les accompagner dans leur future installation, accélérer ensemble le développement de l’éolien flottant en mer et ainsi assurer des retombées concrètes pour l’Occitanie et ses habitants ».
Maire de Gruissan et vice-président de la Région, Didier Codorniou saluait avec cette décision « une nouvelle étape dans notre stratégie de réindustrialisation et la souveraineté énergétique de notre territoire où l’éolien flottant est un pilier ».

EDF Compte rendu Comité de Projet Artigue Longue 26 Juin 2024

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Chantier Eolien en mer.Gruissan- Port La Nouvelle

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PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Le chantier de la ferme pilote d’éoliennes flottantes EolMed a été lancé ce jeudi matin à Port-La Nouvelle, dans l’Aude. Il durera près de deux ans et se veut précurseur des futurs projets industriels de ce type. EolMed se déclinera en trois éoliennes offshore géantes ancrées à 18 kilomètres des côtes d’Occitanie, entre Gruissan et Port-La Nouvelle.
Porté par Qair, « producteur français indépendant d’énergie renouvelable », le projet qui prend forme sur le littoral audois, débute par l’assemblage des « plus grosses éoliennes de France ». Trois mâts de 108 mètres de haut qui reposeront sur de gigantesques flotteurs constitués eux-mêmes de précisément 296 blocs « façon Lego ».

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PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Jean-Marc Bouchet, président d’EolMed, insistait ce jeudi matin sur le « made in Occitanie » du projet. « Ce projet a été imaginé il y a quinze ans et voilà qu’on va assembler ici des éoliennes flottantes construites en France, en Occitanie », se félicitait il sur le quai d’assemblage de Port-La Nouvelle.
Quelque 600 000 heures de travail sont ainsi promises aux entreprises de la région pour la seule fabrication de ces flotteurs, dont des éléments seront ainsi réalisés à Bagnac-sur-Célé, dans le Lot.

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PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Le premier vice-président de Région, Didier Codorniou, lors des discours. Le premier vice-président de Région, Didier Codorniou, lors des discours. L’Indépendant – Olivier GOT
80 % d’entreprises françaises
« Dans le souci de maximiser les retombées économiques locales, Eolmed s’appuie sur des industriels de la Région Occitanie, leaders dans leur domaine », annonce Qair. Une centaine d’ouvriers spécialisés de l’entreprise Matière de Bagnac-sur-Célé, ont débuté en septembre dernier la fabrication des flotteurs métalliques (préférés aux flotteurs en béton car « trois fois moins lourds »). L’assemblage se déroulera sur le quai des éoliennes offshore de Port-La Nouvelle grâce à la présence de techniciens spécialisés et de divers « prestataires de la région », assure-t-on chez Qair. Basée à Saint-Papoul, dans l’Aude, Realtec, entité du groupe Ponticelli, doit ainsi intervenir. Mais la mise à l’eau sera effectuée par une entreprise Marseille, Bourbon Offshore, les turbines seront importées du Danemark et les flotteurs ont été pensés par le norvégien BW Ideol. « 80 % des entreprises sont françaises », précise toutefois Qair.

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PORT LA NOUVELLE / LANCEMENT DU PROJET EOLMED / FERME PILOTE D EOLIENNES FLOTTANTES PERPIGNAN /

Porteurs et financeurs du projet glissent chacun une pièce dans un réceptacle qui sera scellé à l’un des flotteurs et immergées, une tradition navale séculaire respectée. Porteurs et financeurs du projet glissent chacun une pièce dans un réceptacle qui sera scellé à l’un des flotteurs et immergées, une tradition navale séculaire respectée. L’Indépendant – Olivier GOT
« On est sur du gigantisme »
« Port-La Nouvelle joue un rôle majeur dans l’économie maritime régionale qui représente 6 milliards d’euros, et la Région a déjà investi 252 millions dans la restructuration du port, a rappelé le vice-président de Région, Didier Codorniou. Annoncer des fermes éoliennes en 2015 était un peu fou et aujourd’hui, on est sur du gigantisme avec un quai lourd de 250 m, 3 km de digue, 7 ha de terre-plein ».
La Région s’apprêtant à encore financer « 168 des 400 millions de la phase 2. C’est aussi des emplois et la région, et l’Aude, en ont bien besoin, et puis il s’agit d’énergie renouvelable, un marqueur fort de l »Occitanie », a-t-il ajouté. Le préfet Bonnier ouvrant la perspective d’appliquer le savoir-faire réuni ici, en rappelant la réalisation prochaine de deux futurs parcs éoliens commerciaux en Méditerranée, annoncés il y a un an à Port-La Nouvelle par Jean Castex alors Premier ministre. Treize candidats sont en lice, dont Qair. Attribution attendue mi-2024.

L’indépendant, Jeudi 4 Février, Quand les grands rapaces tempèrent la folie des grandeurs de l’éolien.

En moins de 10 jours, un arrêt de la cour administrative d’appel qui renvoie dans les cordes un projet de neuf éoliennes à Fitou, et un arrêté préfectoral rejetant une demande d’autorisation pour un parc de 26 machines en Hautes-Corbières.

Historique terre d’élection de l’éolien et déjà doté de 287 machines, l’Aude figure en – très – bonne position dans la stratégie du plan REPOS développé par la Région Occitanie pour devenir la « première région à énergie positive à l’horizon 2050 ». Un cap dans lequel l’éolien verrait le nombre de machines passer de 900 à 2 700 ou 3 500 selon la place que prendrait le repowering. Avec un département de l’Aude en adepte zélé de cette stratégie, avec une part de l’éolien chiffrée à 43 % dans le mix énergétique pensé pour 2050, via une production doublée.
Les promoteurs, également conscients de la nécessité de revisiter des parcs vieillissants et sous peu exclus d’alléchants tarifs garantis d’achat, ont sans peine intégré le contexte favorable. Mais l’Aude est aussi une place forte de la biodiversité, notamment en matière d’avifaune. Un sujet qui, fin décembre 2020 et début janvier 2021, a valu aux promoteurs deux coups d’arrêt : l’un en justice, devant la cour administrative d’appel de Marseille ; l’autre en préfecture, avec la redite d’un arrêté rejetant une demande d’autorisation d’un parc de 26 machines en Hautes-Corbières.
Le 31 décembre 2020, un arrêt de la cour marseillaise a ainsi de nouveau mis à mal le projet de la SARL Champs Cosmos daté de décembre 2016, avec les parcs éoliens Fitou 3 Ouest et Fitou 3 Est, et neuf aérogénérateurs d’une hauteur de 88 m. Deux projets envisagés sur la zone de protection spéciale (ZPS) Basses Corbières, pour lesquels la préfecture avait refusé son autorisation.
La société, mais aussi la communauté de communes (CdC) Corbières Salanque Méditerranée, avaient saisi le tribunal administratif de Montpellier, qui avait rejeté en octobre 2018 leur demande d’annulation. Issue similaire, en appel. Au cœur de l’arrêt, l’avifaune. Un point sensible dans un département couvert à 40 % par des sites Natura 2000, avec 15 des 33 ZPS audoises définies au titre de la directive Oiseaux.
Du côté des Basses Corbières, 26 espèces ont justifié le classement. Parmi elles, 18 présentes sur le site envisagé pour Fitou 3, de l’aigle de Bonelli au circaète Jean-le-Blanc en passant par le milan noir, l’aigle royal, le cochevis de Thékla. Des espèces caractéristiques d’un secteur où, « dans un rayon de 13 km », « une dizaine de parcs éoliens sont déjà installés », soulignait l’instance marseillaise. Autant d’installations développées « à une époque où les outils de gestion et de protection de la biodiversité, tels que la législation Natura 2000 ou le plan national d’action aigles de Bonelli, n’étaient pas opérationnels ».
La raison impérative d’intérêt public majeur écartée
Pour la cour d’appel, le préfet de l’Aude n’a donc commis aucune erreur de droit ni d’appréciation en posant son veto, en raison « de la particulière sensibilité des espèces, du nombre d’espèces concernées » et enfin de « la nature des atteintes susceptibles de leur être portées » : plus précisément, perte d’habitat, risque de collision et « effet barrière » pour les espèces qui survoleraient ce parc « fortement susceptible d’engendrer des impacts négatifs sur la conservation de l’aigle de Bonelli » ; mêmes craintes pour le cochevis de Thékla, ce passereau dont 300 à 350 couples nicheurs sont concentrés dans les Corbières occidentales. Avec, à l’appui, le suivi ornithologique du parc éolien Fitou 1 sur la période 2001-2009, qui avait permis de constater une diminution des effectifs de ces oiseaux. Autant d’arguments, complétés par les « impacts négatifs non négligeables » envisagés pour un aigle royal dont trois spécimens de cette espèce « rare et menacée à l’échelle nationale » ont été observés sur la zone d’implantation envisagée.
La voie ouverte au rejet des requêtes. La cour écartant au passage la « raison impérative d’intérêt public majeur » soulevée par le promoteur. Et de poser un principe qui fera peut-être réfléchir à deux fois des porteurs de projet convaincus que le vent favorable à l’éolien peut s’affranchir des enjeux environnementaux : « La circonstance selon laquelle ledit projet a trait à la production d’énergies renouvelables est sans incidence. »
Rebelote en préfecture pour rejeter le projet des 26 éoliennes des Hautes Corbières
Le 30 juin 2020, la préfecture de l’Aude suscitait le soulagement du collectif citoyen Corbières vivantes (CCVC). Quatorze pages de considérants et de rappels techniques pour aboutir au rejet de la demande d’autorisation environnementale d’exploiter un parc éolien projeté sur cinq communes des Hautes Corbières (Davejean, Dernacueillette, Laroque de Fa, Cascastel-des-Corbières), avec 26 machines pour une puissance totale de 75 MégaWatts. Tout simplement le parc le plus puissant à l’échelle du département, loin, très loin devant Roquetaillade et ses 28 éoliennes pour 22 MW. Satisfaction de courte durée puisque le 10 décembre 2020, un nouvel arrêté abrogeait l’arrêté. Inattendu soubresaut, causé par un impair administratif soulevé via un recours gracieux le 30 septembre par EDF Renouvelables France, dont la SAS Parc éolien des Hautes Corbières est une filiale : les services de l’Etat avaient en effet omis de communiquer préalablement le projet d’arrêté du 30 juin 2020 à la société pour qu’il dispose de 15 jours pour présenter ses « observations éventuelles ».
Problème de forme. Car sur le fond, la préfecture et l’autorité environnementale qu’est la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie ont le mérite de la cohérence. Le 8 janvier 2021, la préfète Sophie Elizéon signait un nouvel arrêté de rejet de la demande d’autorisation. Quatorze pages, à nouveau. Un copié-collé de l’arrêté du 30 juin 2020, à une ligne près, évoquant les « observations sur le projet d’arrêté présentées par le demandeur » le 22 décembre 2020. Pour le reste, l’Etat ne modifie pas sa position d’un iota, avec quatre axes forts pour justifier le rejet : l’impact sur un faisceau hertzien des forces armées soulevé par la direction de la sécurité aéronautique de l’Etat ; les conséquences du projet sur la ressource en eau, avec des éoliennes « en limite d’un périmètre de protection » ; la « grave atteinte aux paysages » qu’engendreraient ces 26 éoliennes, en rappelant la concentration de monuments historiques, sites inscrits et classés, un projet « radicalement opposé à celui des châteaux sentinelles », ou encore une incompatibilité avec la création en cours du parc naturel régional des Corbières Fenouillèdes.
Si 20 considérants pointent cette inadéquation avec les paysages, 40 autres soulèvent les potentiels effets sur l’avifaune et les chiroptères. Logique, puisque milan royal, aigle royal, vautour percnoptère, gypaète barbu, vautour moine, voutour fauve, aigle botté, busard cendré et circaète Jean-le-Blanc fréquentent l’emprise du projet. Entre « risques de collision », réduction de l’habitat d’alimentation, perturbation des cycles biologiques, absence de l’étude des ascendances si prisées par les grands rapaces et des « mesures de réduction qui ne sont pas de nature à empêcher tout risque de collision », la préfecture dresse une impressionnante liste des néfastes effets du projet sur la conservation des espèces.
Autant de points évidemment soutenus par Matthieu Vaslin, du CCVC. Forcément satisfait que l’Etat conserve la même ligne de conduite : « La machine repart, avec deux mois de délai pour un éventuel recours d’EDF, ce qu’ils ne vont pas manquer de faire. On fait face à un des plus gros porteurs de projet, sur un territoire où il est évident que l’éolien n’a pas sa place. Mais ils ont le culot et les armes juridiques pour s’engager là-dedans. Ce qui est certain, c’est que dans un contexte où tout le monde reconnaît l’érosion de la biodiversité, faire de l’énergie renouvelable avec un tel impact sur l’environnement, ça parait inconcevable. »

L’Indépendant, Dimanche 26 Juillet: nos paysages ont une valeur exceptionnelle…

2020-07-27-Echec-Parc-Eolien

Texte intégral de l’arrêté Préfectoral du 30 Juin 2020

Aude_P.-O. A Villeneuve-les-Corbières, le projet de huit éoliennes se heurte à la proximité du radar météo d’Opoul – lindependant.fr

EDF Energies Nouvelles

Nouvelles rencontres « paysage et acoustique ».
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Destruction du mat de mesures des Palats

Juin 2018, destruction du mat de mesures EDF Energies Nouvelles

Les dégats
Dans la nuit du 17 au 18 Juin 2018, l’un des haubans qui maintenait le mat de mesures EDF Energies Nouvelles des Palats a été sectionné. Un fort vent de Nord aidant, l’ensemble s’est abattu entraînant la destruction du mat et de ses instruments de mesures.
Une perte financière importante, mais qui n’impacte pas les données déjà collectées et télétransmises.
De tels actes révèlent l’existence d’une opposition au projet radicale et déterminée, susceptible de réagir à la moindre provocation.

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2017-12-23-Eolien-Conseil-Communautaire-20 Décembre Le futur parc sera t’il un désert d’hommes ?

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« FLYER ENERFIP-HAUTES CORBIERES »

ENERFIP-HAUTES CORBIERES

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Projet Eolien Cascastel

Terre O’Vent

Lettre d’information n°2 Avril 2017

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Terre O'Vent, un projet pour et avec les citoyens

Electricité renouvelable : l’Occitanie s’offre les podiums 2016

Laroque de Fa
Laroque de Fa – Partenaire du Projet de Territoire

Les Hautes Corbières devront-elles choisir entre éoliennes et biodiversité ?

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Projet Éolien Hautes Corbières

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Mercredi soir, les membres du « Collectif citoyen pour les Corbières vivantes » se sont rassemblés devant le bâtiment dans lequel se tenait la réunion de travail entre les élus et EDF Energies Nouvelles. DR

Environnement.
Un ambitieux projet éolien continue de partager la population de plusieurs communes. Mercredi soir, à Mouthoumet, une réunion de travail entre une douzaine de maires et EDF Energies Nouvelles a été chahutée.
Le rendez-vous n’était pas public : ça n’a pas empêché certains citoyens de s’y inviter. Mercredi soir, à Mouthoumet, des opposants au projet éolien à l’étude dans les Hautes Corbières ont « forcé » la porte d’une réunion de travail rassemblant une douzaine de communes et des représentants d’EDF Energies Nouvelles. Le rendez-vous a finalement bien eu lieu, le « Collectif citoyen pour les Corbières vivantes » (CCCV) se regroupant ensuite à l’extérieur. L’incident n’en illustre pas moins la fracture suscitée par ce dossier, au cœur d’un territoire préservé contraint de concilier survie économique et environnementale.
« Zone rouge » ?
Car le nœud du problème est bien là. D’un côté, donc, la perspective d’installer « 30 à 40 éoliennes » réparties sur « quatre sites » mis à disposition par les « sept communes engagées » (Mouthoumet, Dernacueillette, Laroque-de-Fa, Davejean, Massac, Quintillan et Cascastel). « L’étude de faisabilité est toujours en cours », insiste Valérie Duchiron, d’EDF Energies Nouvelles. « Ce travail, qui se poursuivra jusqu’en 2018, a aussi pour objectif d’intégrer le dossier à un projet de territoire plus large voulu par les élus. A ce titre, d’autres communes limitrophes ont également participé à la rencontre de mercredi ».
« L’enjeu, ce n’est pas simplement l’éolien », souligne en effet Raymond Spoli, premier magistrat de Laroque-de-Fa. « Ce projet s’inscrit dans un plan global visant à répondre à un réel problème de financement dans les Hautes Corbières. En tant que maire de petite commune, je dois composer avec un budget extrêmement restreint. Le moindre projet implique de s’y prendre trois ans à l’avance ! Plus globalement, ce territoire perd ses vignerons, ses commerçants, ses artisans… Si les gens qui restent sur place ne trouvent pas de solutions pour inverser la donne, les Hautes Corbières se transformeront en désert. Il faut parvenir à refaire de l’économie sur ce territoire ! » L’éolien serait l’un des moyens.
Sauf que ces terres constituent aussi un véritable joyau naturel, quasi immaculé. Or selon le CCCV, l’implantation de plusieurs dizaines d’éoliennes altérerait durablement cette biodiversité. « S’il y a bien une zone rouge à laquelle il ne faut pas toucher, c’est celle-là », s’exclame Matthieu, l’un des membres du collectif. « Les Hautes Corbières, c’est un secteur dans lequel quatre sites Natura 2 000 se superposent, ainsi que deux Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Les quatre grandes espèces de vautour sont présentes, et on trouve aussi plusieurs sites d’intérêt européen pour la reproduction de la chauve-souris ». Bref : une vie sauvage dont l’équilibre serait « menacé » par la présence de « mâts de 120 mètres de haut ».
Ces craintes, les élus les entendent. Les comprennent. Mais ils expliquent aussi qu’il est de leur devoir de songer au futur de leurs collectivités. « Je suis moi-même chasseur et pêcheur, note Raymond Spoli. Moi aussi, je suis attaché à mes Corbières, à ces paysages que j’aime. Seulement, vient un moment où il faut avancer. Nous savons que les enjeux sont énormes, et ces études permettront précisément de proposer des mesures compensatoires ».
Pas sûr que ces bonnes intentions rassurent les opposants : ne faisant « pas confiance » aux rapports guidés par EDF Energies Nouvelles, ils vont mettre en place une « vigilance naturaliste » visant à collecter des « données floristiques et faunistiques ». Le bras de fer ne se limitera donc pas à quelques réunions perturbées : ce sera dossier contre dossier, arguments contre arguments.

EDF- Energies Nouvelles

Projet Eolien Hautes Corbières

Projet Eolien des Hautes Corbières Lettre 1

Projet Eolien des Hautes Corbières Lettre 1

EDF- Energies Nouvelles

Projet Éolien Hautes Corbières

Eoliennes Aude

Le projet EDF-EN pour les hautes Corbières suit son cours.
Les populations doivent être prochainement consultées.
Des mats de mesure seront également mis en place afin de déterminer les sites et les matériels les mieux adaptès.
Cette étude devrait se terminer fin 2017, pour un dépôt de permis de construire en 2019-2020.
La région Occitanie soutient le développement des énérgies renouvelables et donc l’installation de parcs éoliens suffisamment productifs.
Elle investit financièrement dans ces projets et invite les collectivités à faire de même, afin d’accroître le retour financier des parcs éoliens pour les territoires qui les hébergent.

Energies Nouvelles

Éolien contre Paysage ?

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Le préfet Jean-Marc Sabathé : « En matière d’éolien, afin de préserver les paysages dans l’Aude, il est nécessaire d’avoir une réflexion sur les équilibres à tenir ». PHOTO/Claude Boyer

Énergies renouvelables.
Se déclarant « ni pour, ni contre » l’éolien, Jean-Marc Sabathé a fait part à notre rédaction de la réalité administrative à laquelle il est confronté, tout en suggérant des pistes au sujet de la future réglementation.
Dans notre édition du 22 octobre relative à l’inauguration de Sambrès, soit le « plus grand parc éolien du département », nous indiquions que le député Jean-Claude Perez, à propos de l’implantation de futures éoliennes, « avait tenté de sonder le terrain auprès du préfet sans être « rassuré » » sur la question. De ce fait, le représentant de l’État dans l’Aude, Jean-Marc Sabathé, a souhaité revenir vers notre rédaction dans le but de clarifier ses positions sur le sujet.
« La jungle »
En terme d’éolien implanté, l’Aude est le premier département de la région qui totalise 386 MW (mégawatt), soit 35 % de la puissance régionale ou, 56 % de la puissance de l’ex Région Languedoc Roussillon. Ce qui fait dire au préfet : « En visuel, l’Aude commence à se couvrir d’éoliennes ».
Pour autant, le représentant de l’État déclare n’être « ni pour, ni contre » l’éolien – « Si nous voulons moins de nucléaire et plus d’énergie renouvelable, il faut en installer », avance-t-il – mais concède se trouver dans une position inconfortable en raison des actuelles règles d’implantations qui sévissent.
Et les règles sont en train de se transformer. D’abord ce constat : dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, il y aurait eu la volonté de répartir les mégawatts installés, « avec un schéma territorialisé impliquant une feuille de route pour chaque département ». Au contraire, l’ex-région Languedoc-Roussillon, aurait pâti d’une absence de schéma territorialisé. « C’était un peu la jungle, chacun a fait ce qu’il a voulu sur le département. Et comme le vent est principalement dans l’Aude, tous les projets éoliens s’y sont présentés ».
Manque de réflexion
Précisément, du fait de cette très forte présence de vent dans l’Aude, n’est-il pas alors logique que le parc éolien y soit fortement représenté ? « Nous sommes d’accord sur cette réalité. Mais nous devons également constater qu’il n’y a pas eu de réflexion sur cette question : un seul territoire est-il capable de porter toutes les installations ? ».
Les cartes sont donc actuellement en train d’être rebattues, avec la mise en place « dans deux ou trois ans » du SRADDET (schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires) qui va fixer de nouvelles règles pour la nouvelle Région.
Car aujourd’hui, le préfet doit appliquer les règles existantes en matière d’autorisation d’installation d’éoliennes (lire encadré) qui, parfois, aboutissent à des « résultats absurdes », pouvant amener à « dénaturer l’environnement ».
Exemple avec des projets sur les Corbières qui pourraient être validés selon les règles actuelles, et tant pis si le caractère sauvage du site en subit les conséquences, relève Jean-Marc Sabathé.
Par ailleurs, comment reprocher à un maire d’une petite commune de se réjouir d’engranger pour les finances qu’il gère, des rapports variant entre « 10 et 15 000 euros par machine installée » sur les terres qui l’ont fait élire…
Plaidoirie pour l’intercommunalité
Autre difficulté que le préfet assure avoir « faite remonter au gouvernement » : « l’absence de structure porteuse ». Autrement dit une commune peut entrer en conflit avec une autre, du fait que l’une d’entre elle installe ses machines sur la limite séparative du territoire qu’elle gère, limite séparative pouvant alors se trouver à proximité du lieu de vie de ses voisins, impliquant d’éventuelles nuisances sonores et visuelles.
Jean-Marc Sabathé : « Peut-être qu’une commune n’est finalement pas l’assise idéale pour le choix de l’implantation. Pour plus de solidarité, je pense aujourd’hui que les projets devraient être portés par l’intercommunalité ».
Un souhait qu’il assortit à l’espoir de voir évoluer favorablement le SRADDET, futur outil qui pourrait notablement contribuer à rendre cohérent la répartition de nos moulins contemporains, sur les différents territoires.

Gorges de Galamus
Gorges de Galamus, le site aurait été retenu pour l’installation d’éoliennes…

Journée d’information sur l’éolien

EDF-EN Journée d'Information sur l'éolien

EDF- Energies Nouvelles

Projet Hautes Corbières

Eoliennes Aude

Le projet EDF-EN en Hautes Corbières est porté par un groupe de Communes qui veulent l’amener à maturité ensemble dans le cadre d’un projet commun de développement de leurs territoires.


Ce projet soutenu par la CCRLCM concerne les communes sur lesquelles seront implantées les éoliennes, mais aussi celles qui en supporteront les servitudes: voies d’accés, passage de cables, poste source, etc.
Les ressources naturelles de ces territoires sont faibles, le poids économique des activités touristiques devient de plus en plus important, encore faut’il être en mesure de capter et de fidéliser les flux touristiques.
L’enjeu est de taille: il faut des moyens pour investir et conserver les services, la population, la vie, l’accueil en milieu rural, rénover le bâti, la voirie, maintenir la qualité du cadre de vie.
Au coeur de nos paysages grandioses, les barres minérales de nos sommets se transforment comme spontanémént en châteaux. Le puissant souffle de l’histoire à marqué durablement nos paysages.
Les sites sont sauvegardés, restaurès, et on met en lumière cette aventure humaine exceptionnelle qui fut celle des martyrs cathares et des bâtisseurs de ces nids d’aigles audacieux.
Le grand vent souffle inlassablement sur ces braises de l’histoire, et constitue avec elle, l’une des rares richesses de nos territoires. Nous aurions tort de laisser se déchaîner, se dissiper, cette ressource disponible à profusion, sans rien lui demander en échange. Regardons notre devenir économique en face.


Pensez à vous inscrire pour le 5 Novembre à Quintillan Projet Hautes Corbières – Energies Nouvelles

Eolien en mer Leucate

EDF Energies nouvelles Eolien terrestre

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EDF Energies nouvelles dans l’Aude et dans l’Hérault

Parc Eolien Conilhac

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