Éoliens flottants en mer au large du littoral audois : le gouvernement annonce le vainqueur de l’appel d’offres

Le ministère chargé de l’industrie et de l’énergie a annoncé ce vendredi 27 décembre le lauréat pour la construction et l’exploitation du parc éolien en mer au large de Gruissan.
C’est par le biais d’un communiqué de presse ce vendredi 27 décembre que le ministre chargé de l’industrie et de l’énergie, Marc Ferracci, annonce le lauréat de l’appel d’offres pour la construction et l’exploitation du parc éolien flottant au large du littoral audois.
Lancée en 2022 après un débat public organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), cette procédure de mise en concurrence portait sur la construction et l’exploitation de deux parcs éoliens en mer flottants. Le ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie vient officiellement de présenter les projets retenus pour ces parcs de 250 Mégawatts chacun en mer Méditerranée « qui contribueront à la transition énergétique de notre économie ». Il s’agit du groupement composé d’Océan Winds et Éolien en Mer Participation pour le projet éolien dans la zone dite « Narbonnaise » et celui de la société Éoliennes Méditerranée Grand Large pour la zone « Golfe de Fos ».
La procédure de mise en concurrence a été lancée en mars 2022, après un débat organisé par la CNDP du 12 juillet au 31 octobre 2021. Treize candidats ont été présélectionnés à l’issue de cette consultation publique avec les populations et les élus locaux. Cette première étape a conduit à l’élaboration par le gouvernement et à la publication en avril 2024 d’un cahier des charges publié. Parallèlement, la Commission européenne a validé le 13 février 2023 l’aide financée par l’État français pour ce projet. Les candidats avaient jusqu’au 14 août 2024 pour remettre une offre. Cinq projets ont été présentés à la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) qui a rendu son délibéré le 29 novembre dernier.
« Je félicite les deux lauréats et souligne combien la coordination optimale de l’ensemble des parties, en particulier Réseau de Transport d’électricité (RTE), les exécutifs et élus locaux, sera l’un des gages de leur aboutissement au service de l’indépendance énergétique de la France et de la réduction de notre dette climatique » précise le ministre Marc Ferracci.
Qui est le groupe retenu ?
Le groupement retenu pour cette exploitation à une vingtaine de kilomètres au large du littoral doit donc permettre la production d’électricité de 250 Mégawatts, soit la consommation domestique d’électricité de 450 000 habitants. L’appel à projet avait été lancé au printemps 2022 par le Premier ministre de l’époque Jean Castex, quelques semaines avant son départ de Matignon. Le lauréat a finalement été retenu plus d’un an après le calendrier initial.
L’industriel en question, Ocean Winds, est un groupe créé en 2020 par l’énergéticien français Engie, et par la société portugaise EDP Renovaveis, spécialisée dans les énergies renouvelables. Au moment de sa naissance, ce consortium portait l’ambition « de devenir un leader de l’éolien en mer avec la création d’une entreprise qui combine l’expérience et les ressources de deux acteurs qui nous permettra de renforcer notre position de leader sur le marché à un moment où la transition devient de plus en plus nécessaire » détaillait le directeur général d’Océan Winds.

Engagement sur le recyclage des éoliennes
À noter que les lauréats se sont chacun engagés au recyclage des éoliennes, pales et aimants compris, et à confier 10 % des prestations d’études, de fabrication des composants, de travaux et d’activités relatives à l’exploitation à des PME. Ils proposeront au moins 10 M€ au financement ou à l’investissement participatif et mobiliseront chacun 400 000 heures d’insertion professionnelle au bénéfice des personnes rencontrant des difficultés sociales ou professionnelles, dont a minima 20 % d’heures de formation, soit 80 000 heures. Les deux lauréats, de Gruissan et de Fos, ont également signé la « Charte d’engagement pour contribuer à la structuration régionale d’une filière industrielle française » à l’initiative des représentants des acteurs économiques des territoires pour la filière des énergies marines renouvelables.
Le futur parc éolien au large du littoral Audois est prévu pour entrer en service à l’horizon 2032-2034.
La présidente de l’Occitanie, Carole Delga se félicite « de cette nouvelle étape » franchie
Présidente socialiste de la Région Occitanie, Carole Delga a réagi suite à l’annonce du ministre de l’énergie. « L’attribution de ce premier parc commercial d’éoliennes flottantes au large de nos côtes vient récompenser l’engagement de l’Occitanie pour le développement de la filière de l’éolien en mer. C’est une mobilisation de longue date, amorcée avec le PACTE de Narbonne en 2018, qui paie aujourd’hui. Je me félicite de cette décision et tiens à saluer le travail de tous les acteurs qui ont contribué à cette réussite » précise l’élue.
« Le résultat de cet appel d’offres n’est pas un aboutissement mais une nouvelle étape dans notre stratégie pour la réindustrialisation et la souveraineté énergétique de notre territoire, dont l’éolien flottant est un pilier. J’ai souhaité en faire un levier essentiel pour augmenter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique. Ici en Occitanie, en particulier autour de notre port de Port-La Nouvelle positionné comme un hub des énergies marines renouvelables en Méditerranée, nous faisons la preuve en actions que l’éolien flottant en mer est porteur d’avenir avec la création de nouvelles activités et d’emplois. Le port accueille depuis 2023 la construction des flotteurs de l’une de nos futures fermes pilotes, le projet Eolmed et, en 2025, il permettra l’assemblage et la mise en service des éoliennes des deux fermes pilotes EOLMED et EFGL (éoliennes flottantes du Golfe du Lion) » détaille Carole Delga.
Elle ajoute : « Notre objectif reste clair : construire ici, en Occitanie, une véritable force de frappe capable d’accroître l’indépendance énergétique de la région, avec à horizon 2050 l’installation de parcs commerciaux totalisant une puissance de plus de 6 gigawatts (GW) en Méditerranée française tout en respectant les activités traditionnelles de la mer au premier rang desquels les pêcheurs. Ce parc commercial éolien officialisé aujourd’hui conforte Port-La Nouvelle et l’Occitanie comme des places fortes de la transition énergétique aux niveaux national et européen pour les années à venir. La Région félicite les lauréats et se tient dès à présent à leurs côtés pour les accompagner dans leur future installation, accélérer ensemble le développement de l’éolien flottant en mer et ainsi assurer des retombées concrètes pour l’Occitanie et ses habitants ».
Maire de Gruissan et vice-président de la Région, Didier Codorniou saluait avec cette décision « une nouvelle étape dans notre stratégie de réindustrialisation et la souveraineté énergétique de notre territoire où l’éolien flottant est un pilier ».
EDF- Compte rendu Comite de projet Artigue Longue 26 Juin 2024

Chantier Eolien Offshore Port La Nouvelle
EDF Energies Nouvelles
Nouvelles rencontres « paysage et acoustique ».

Destruction du mat de mesures des Palats

Les dégats
Dans la nuit du 17 au 18 Juin 2018, l’un des haubans qui maintenait le mat de mesures EDF Energies Nouvelles des Palats a été sectionné. Un fort vent de Nord aidant, l’ensemble s’est abattu entraînant la destruction du mat et de ses instruments de mesures.
Une perte financière importante, mais qui n’impacte pas les données déjà collectées et télétransmises.
De tels actes révèlent l’existence d’une opposition au projet radicale et déterminée, susceptible de réagir à la moindre provocation.







Le futur parc sera t’il un désert d’hommes ?
« FLYER ENERFIP-HAUTES CORBIERES »
Projet Eolien Cascastel
Terre O’Vent
Lettre d’information n°2 Avril 2017

Electricité renouvelable : l’Occitanie s’offre les podiums 2016

Les Hautes Corbières devront-elles choisir entre éoliennes et biodiversité ?

Projet Éolien Hautes Corbières

Environnement.
Un ambitieux projet éolien continue de partager la population de plusieurs communes. Mercredi soir, à Mouthoumet, une réunion de travail entre une douzaine de maires et EDF Energies Nouvelles a été chahutée.
Le rendez-vous n’était pas public : ça n’a pas empêché certains citoyens de s’y inviter. Mercredi soir, à Mouthoumet, des opposants au projet éolien à l’étude dans les Hautes Corbières ont « forcé » la porte d’une réunion de travail rassemblant une douzaine de communes et des représentants d’EDF Energies Nouvelles. Le rendez-vous a finalement bien eu lieu, le « Collectif citoyen pour les Corbières vivantes » (CCCV) se regroupant ensuite à l’extérieur. L’incident n’en illustre pas moins la fracture suscitée par ce dossier, au cœur d’un territoire préservé contraint de concilier survie économique et environnementale.
« Zone rouge » ?
Car le nœud du problème est bien là. D’un côté, donc, la perspective d’installer « 30 à 40 éoliennes » réparties sur « quatre sites » mis à disposition par les « sept communes engagées » (Mouthoumet, Dernacueillette, Laroque-de-Fa, Davejean, Massac, Quintillan et Cascastel). « L’étude de faisabilité est toujours en cours », insiste Valérie Duchiron, d’EDF Energies Nouvelles. « Ce travail, qui se poursuivra jusqu’en 2018, a aussi pour objectif d’intégrer le dossier à un projet de territoire plus large voulu par les élus. A ce titre, d’autres communes limitrophes ont également participé à la rencontre de mercredi ».
« L’enjeu, ce n’est pas simplement l’éolien », souligne en effet Raymond Spoli, premier magistrat de Laroque-de-Fa. « Ce projet s’inscrit dans un plan global visant à répondre à un réel problème de financement dans les Hautes Corbières. En tant que maire de petite commune, je dois composer avec un budget extrêmement restreint. Le moindre projet implique de s’y prendre trois ans à l’avance ! Plus globalement, ce territoire perd ses vignerons, ses commerçants, ses artisans… Si les gens qui restent sur place ne trouvent pas de solutions pour inverser la donne, les Hautes Corbières se transformeront en désert. Il faut parvenir à refaire de l’économie sur ce territoire ! » L’éolien serait l’un des moyens.
Sauf que ces terres constituent aussi un véritable joyau naturel, quasi immaculé. Or selon le CCCV, l’implantation de plusieurs dizaines d’éoliennes altérerait durablement cette biodiversité. « S’il y a bien une zone rouge à laquelle il ne faut pas toucher, c’est celle-là », s’exclame Matthieu, l’un des membres du collectif. « Les Hautes Corbières, c’est un secteur dans lequel quatre sites Natura 2 000 se superposent, ainsi que deux Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Les quatre grandes espèces de vautour sont présentes, et on trouve aussi plusieurs sites d’intérêt européen pour la reproduction de la chauve-souris ». Bref : une vie sauvage dont l’équilibre serait « menacé » par la présence de « mâts de 120 mètres de haut ».
Ces craintes, les élus les entendent. Les comprennent. Mais ils expliquent aussi qu’il est de leur devoir de songer au futur de leurs collectivités. « Je suis moi-même chasseur et pêcheur, note Raymond Spoli. Moi aussi, je suis attaché à mes Corbières, à ces paysages que j’aime. Seulement, vient un moment où il faut avancer. Nous savons que les enjeux sont énormes, et ces études permettront précisément de proposer des mesures compensatoires ».
Pas sûr que ces bonnes intentions rassurent les opposants : ne faisant « pas confiance » aux rapports guidés par EDF Energies Nouvelles, ils vont mettre en place une « vigilance naturaliste » visant à collecter des « données floristiques et faunistiques ». Le bras de fer ne se limitera donc pas à quelques réunions perturbées : ce sera dossier contre dossier, arguments contre arguments.
EDF- Energies Nouvelles
Projet Eolien Hautes Corbières


EDF- Energies Nouvelles
Projet Éolien Hautes Corbières

Le projet EDF-EN pour les hautes Corbières suit son cours.
Les populations doivent être prochainement consultées.
Des mats de mesure seront également mis en place afin de déterminer les sites et les matériels les mieux adaptès.
Cette étude devrait se terminer fin 2017, pour un dépôt de permis de construire en 2019-2020.
La région Occitanie soutient le développement des énérgies renouvelables et donc l’installation de parcs éoliens suffisamment productifs.
Elle investit financièrement dans ces projets et invite les collectivités à faire de même, afin d’accroître le retour financier des parcs éoliens pour les territoires qui les hébergent.
Energies Nouvelles
Éolien contre Paysage ?

Énergies renouvelables.
Se déclarant « ni pour, ni contre » l’éolien, Jean-Marc Sabathé a fait part à notre rédaction de la réalité administrative à laquelle il est confronté, tout en suggérant des pistes au sujet de la future réglementation.
Dans notre édition du 22 octobre relative à l’inauguration de Sambrès, soit le « plus grand parc éolien du département », nous indiquions que le député Jean-Claude Perez, à propos de l’implantation de futures éoliennes, « avait tenté de sonder le terrain auprès du préfet sans être « rassuré » » sur la question. De ce fait, le représentant de l’État dans l’Aude, Jean-Marc Sabathé, a souhaité revenir vers notre rédaction dans le but de clarifier ses positions sur le sujet.
« La jungle »
En terme d’éolien implanté, l’Aude est le premier département de la région qui totalise 386 MW (mégawatt), soit 35 % de la puissance régionale ou, 56 % de la puissance de l’ex Région Languedoc Roussillon. Ce qui fait dire au préfet : « En visuel, l’Aude commence à se couvrir d’éoliennes ».
Pour autant, le représentant de l’État déclare n’être « ni pour, ni contre » l’éolien – « Si nous voulons moins de nucléaire et plus d’énergie renouvelable, il faut en installer », avance-t-il – mais concède se trouver dans une position inconfortable en raison des actuelles règles d’implantations qui sévissent.
Et les règles sont en train de se transformer. D’abord ce constat : dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, il y aurait eu la volonté de répartir les mégawatts installés, « avec un schéma territorialisé impliquant une feuille de route pour chaque département ». Au contraire, l’ex-région Languedoc-Roussillon, aurait pâti d’une absence de schéma territorialisé. « C’était un peu la jungle, chacun a fait ce qu’il a voulu sur le département. Et comme le vent est principalement dans l’Aude, tous les projets éoliens s’y sont présentés ».
Manque de réflexion
Précisément, du fait de cette très forte présence de vent dans l’Aude, n’est-il pas alors logique que le parc éolien y soit fortement représenté ? « Nous sommes d’accord sur cette réalité. Mais nous devons également constater qu’il n’y a pas eu de réflexion sur cette question : un seul territoire est-il capable de porter toutes les installations ? ».
Les cartes sont donc actuellement en train d’être rebattues, avec la mise en place « dans deux ou trois ans » du SRADDET (schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires) qui va fixer de nouvelles règles pour la nouvelle Région.
Car aujourd’hui, le préfet doit appliquer les règles existantes en matière d’autorisation d’installation d’éoliennes (lire encadré) qui, parfois, aboutissent à des « résultats absurdes », pouvant amener à « dénaturer l’environnement ».
Exemple avec des projets sur les Corbières qui pourraient être validés selon les règles actuelles, et tant pis si le caractère sauvage du site en subit les conséquences, relève Jean-Marc Sabathé.
Par ailleurs, comment reprocher à un maire d’une petite commune de se réjouir d’engranger pour les finances qu’il gère, des rapports variant entre « 10 et 15 000 euros par machine installée » sur les terres qui l’ont fait élire…
Plaidoirie pour l’intercommunalité
Autre difficulté que le préfet assure avoir « faite remonter au gouvernement » : « l’absence de structure porteuse ». Autrement dit une commune peut entrer en conflit avec une autre, du fait que l’une d’entre elle installe ses machines sur la limite séparative du territoire qu’elle gère, limite séparative pouvant alors se trouver à proximité du lieu de vie de ses voisins, impliquant d’éventuelles nuisances sonores et visuelles.
Jean-Marc Sabathé : « Peut-être qu’une commune n’est finalement pas l’assise idéale pour le choix de l’implantation. Pour plus de solidarité, je pense aujourd’hui que les projets devraient être portés par l’intercommunalité ».
Un souhait qu’il assortit à l’espoir de voir évoluer favorablement le SRADDET, futur outil qui pourrait notablement contribuer à rendre cohérent la répartition de nos moulins contemporains, sur les différents territoires.

Journée d’information sur l’éolien

EDF- Energies Nouvelles
Projet Hautes Corbières

Le projet EDF-EN en Hautes Corbières est porté par un groupe de Communes qui veulent l’amener à maturité ensemble dans le cadre d’un projet commun de développement de leurs territoires.
Ce projet soutenu par la CCRLCM concerne les communes sur lesquelles seront implantées les éoliennes, mais aussi celles qui en supporteront les servitudes: voies d’accés, passage de cables, poste source, etc.
Les ressources naturelles de ces territoires sont faibles, le poids économique des activités touristiques devient de plus en plus important, encore faut’il être en mesure de capter et de fidéliser les flux touristiques.
L’enjeu est de taille: il faut des moyens pour investir et conserver les services, la population, la vie, l’accueil en milieu rural, rénover le bâti, la voirie, maintenir la qualité du cadre de vie.
Au coeur de nos paysages grandioses, les barres minérales de nos sommets se transforment comme spontanémént en châteaux. Le puissant souffle de l’histoire à marqué durablement nos paysages.
Les sites sont sauvegardés, restaurès, et on met en lumière cette aventure humaine exceptionnelle qui fut celle des martyrs cathares et des bâtisseurs de ces nids d’aigles audacieux.
Le grand vent souffle inlassablement sur ces braises de l’histoire, et constitue avec elle, l’une des rares richesses de nos territoires. Nous aurions tort de laisser se déchaîner, se dissiper, cette ressource disponible à profusion, sans rien lui demander en échange. Regardons notre devenir économique en face.
Pensez à vous inscrire pour le 5 Novembre à Quintillan Projet Hautes Corbières – Energies Nouvelles

EDF Energies nouvelles Eolien terrestre
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EDF Energies nouvelles dans l’Aude et dans l’Hérault

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